Le journal d'une disparue

8 mars 2016 *Emma*

Chère journal

Se jour, se huit mars, malgré tous se que me prépare l'avenir, je reste et resterais convaincu que se jour était comme un rêve, que j'ai fais se qu'il fallait et que c'est devenu un rêve magique. Jamais je ne pourrais regretter se jour. Je me l'interdis, je m'interdis dans le future de salir un si beau jour. 

Je sortais comme tous les jours du lycée, prête à aller dans mon parc. Les rues étaient enneigés et le ciel avec un soleil rose orangé éclatant, comme sur ses cartes postales, qu'on envoie alors qu'on est resté tous le long chez nous dans notre lis (c'est les meilleurs). Je marchais donc tranquillement quand il arriva en courant par derrière. Il ne savait plus quoi dire, il était là et priez au fond de lui pour que je comprenne, car lui ne pouvait plus rien dire, plus rien faire. Perdu, ne savant pas quoi faire je lui demandais se qu'il voulait. Il essayait, vraiment il essayait et j'essayais aussi. On était tous les deux perdus car à force de chercher on avait peur de maintenant de ne plus trouver. On se regardait tous les deux rouges, comme si personne ne marchait à côté de nous, comme si nous n'étions regardé par personne, et comme si nous n'étions pas devant se lycée mais dans un autre monde. Il finit par bafouiller des "je" sans cesse, je savais se qu'il voulait dire mais j'en avais peur. J'en avais peur comme j'ai toujours j'ai eu peur de tous! j'ai toujours eu se frein qui me retiens! J'en avais marre de se fardeaux! Je voulais me libérer de ses chaînes. Je l'ai regardé plus rouge que jamais, j'ai souris, j'ai pris une grande respiration puis je me suis avancée, on était tous proche, peut-être trop proche même, ou peut-être pas, je sentais sa respiration saccadée, et lui sentait la mienne. Et je finis par lui dire:"tu dis toujours qu'on arrive à se comprendre sans parler". Il a sourit, ses yeux se sont illuminés, il prit mon visage dans mes mains, il scrutait mon visage, puis il approcha ses lèvres. 

On s'était embrassé.