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Point de vue de Seina:

Grâce à Harold le décès de ma mère disparaissait de mon esprit.

Parfois même, en rentrant chez moi après une quelconque sortie, je m'écriait "Salut m'man", comme si elle était là. Certains penseront que c'est mal, mais j'arrive à l'imaginer me répondant de la cuisine et pendant une fraction de seconde, je crois que tout est réelle. Qu'elle est là, auprès de moi et ça me fait le plus grand bien mais la seconde d'après, je me rends compte qu'elle ne m'a pas répondu et c'est alors, dans un moment de profonde solitude, que je reçois un message d'Harold.

C'est toujours comme ça. Au moment où je me sens mal, il est là comme si il l'était vraiment ou que d'une manière ou d'une autre il veille sur moi. C'est bête, mais ça me reconforte beaucoup même si au fond le sentiment de solitude est toujours là.

J'étais allongé dans mon lit, surement le regard vide, fixer sur le poster exclusif de mon groupe préféré. Bon, la réalité est que je regardais seulement les signatures. Sont-elles réelles ? Bien-sûr que oui, sinon pourquoi m'aurait-il mentis, cela me semble inimaginable. J'admire tout ce qu'il fait pour moi.

Je me sentais bien quand il me parlait, autant que lorsque j'écoutais "Story of my life" ou "History", un sentiment de calme, de douceur et d'euphorie en même temps.

Jody ce moquait bien de moi, d'après elle, je serais entrain de tombé amoureuse d'Harold. Je n'aimais pas lorsqu'elle disait ça, j'avais l'impression de perdre le contrôle, déjà bien endommagé, que j'avais sur les choses.

Je ne voulais pas tomber dans ce piège qu'est l'amour. L'illusion d'aimer était pour moi la pire chose, la plus douloureuse mais aussi la plus envieuse. Donc je me laissais pensée qu'une profonde affection nous gagnait un peu plus chaque jours et oui, j'aimais ça.

Je soufflais fortement, pas un bruit dans la cuisine, ni dans le jardin ou dans le salon. Personne au alentour. Je me sentais seule et ça me rongeait de l'intérieur, une autre torture que je m'infligeais puisque j'étais invité à une soirée et je n'y étais pas aller.

Dans la poche arrière de mon jeans, mon cellulaire ce mit à vibrer et je souris presque immédiatement. C'était lui, j'étais seule alors il est venu, un ange gardien ou le meilleur ami qu'on puisse rêver, je ne savais pas encore.

Jalousie Maladive [ H S ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant