pourquoi moi?

chapitre 14

PDV Romain :

En partant de chez elle, je ressentis un grand vide. J'avais réussi au fil de la soirée à la faire sourire. Ça m'a fait du bien de la voir comme ça. Par contre ce qui m'inquiète c'est l'autre connard, si j'en crois ses paroles elle n'est pas tiré d'affaire. Il faut que je trouve une solution à tout cela, je n'aime la voir souffrir. En rentrant, j'envoie un message à Léo pour savoir s'il est libre pour faire une partie de tennis avec moi. Il me répond tout de suite en me disant de passer dans 20 min. parfait, ça va permettre de me défouler et d'oublier tout ce qu'il s'est passé avec Sarah.

Je mis donc un short noir, un haut blanc et un sweat gris. Je pris ma raquette et alla rejoindre mon meilleur ami.

En me voyant il remarqua tout de suite que quelque chose me tracassait, je voulais lui en parler mais pas tout de suite. Il n'insista pas et on commença à jouer. Il me battu 6-3/6-4. On s'assoie tous les deux sur un banc pour reprendre notre souffle :

- Bon maintenant tu vas tout m'expliquer, me demande-t-il fermement

- C'est à propos de Sarah

- Ça je m'en doutais maintenant dis-moi ce qu'il se passe, dit-il malicieusement

- Elle s'est faites agressée par son ex du coup je l'ai aidé et j'ai passé la soirée chez elle.

- QUOI ?? elle va bien ??

- Oui, j'ai défoncé ce pauvre type

- Ahahah, je le savais

- Tu savais quoi ? demandais-je complétement perdu

- Que tu es en train de tomber amoureux d'elle

- N'importe quoi, répondis-je énervé

- Ohh que si mon cher, rappelle moi la dernière fois que tu t'es battu pour une fille ??

- ....

- C'est ce que je disais c'est pour Caroline.

- Ne me parle pas d'elle

- Bah si justement, il faut en parler. Tu dois faire ton deuil, ça fait trois ans qu'elle est décédée. Tu dois passer à autre chose et si cela doit se faire avec Sarah alors je t'encouragerais et je ferais tout pour t'aider, même si c'es ton élève.

J'avais les larmes aux yeux. Léo était comme mon frère et ce qu'il vient de me dire me touche énormément. Je le pris dans mes bras, le remercia et je partis chez moi.