pourquoi moi?

chapitre 16

PDV Sarah :

*flashback*

Je suis allée courir samedi matin. Cela m'a permis d'oublier tout ce qu'il a pu se passer. En rentrant j'avais l'impression d'être observée. Je m'arrêtai et regarda autour de moi. Je ne vis personne, en me retournant pour reprendre mon chemin il était là. J'ai voulu courir pour rentrer chez moi en sécurité mais il fut plus rapide. Il m'attrapa le bras et m'emmena dans une ruelle pas très loin. Il me colla au mur et prit la parole :

- Alors ma belle, comment tu vas ? ton chevalier servant n'est pas avec toi ? Vu que tu n'as pas été très gentille avec moi il va falloir que je te punisse.

A peine eut-il finis de parler qu'il m'envoya un poing dans la figure. Il m'en mit un autre dans le ventre, ce qui me fit tomber. Une fois à terre, il me mit quelques coups de pieds. Une fois sa colère passée il reprit la parole :

- J'espère que la prochaine fois tu réfléchiras un peu mieux avant de me refuser quelque chose.

Je n'osais plus bouger, de peur qu'il soit encore là. Au bout de quelques minutes dans le silence le plus complet, je décidais de me relever et de rentrer. En arrivant la première chose que je fis c'est d'appeler Andrew :

- "Allo, Poulette, ça va ?

- Non

- Qu'est-ce qui se passe ?

- ...

- Putain mais répond moi, Sarah !!!

- Antoine... dis-je difficilement

- Ok je prends le premier train, j'arrive".

Il savait tout ce qu'il s'était passé, les coups, les intimidations. Il m'avait soutenu quand j'avais enfin décidé de le quitter. Il était toujours là pour moi.

En l'attendant je m'allongeai dans mon lit et ferma les yeux, je voulais tout oublier et ne plus penser à rien.

Il arriva dans l'après-midi complétement paniqué. Il m'aida à me relever et soigna mes blessures. Ensuite il me fit à manger. On regarda un film et on s'endormit dans les bras l'un de l'autre.

Le dimanche on avait discuté de tout ça, il voulait que je porte plainte mais je ne voulais pas. C'était trop dur. Il n'insista pas. Il a voulu m'accompagner à la fac le lendemain. Il s'excusait déjà de devoir repartir le lundi matin mais il ne pouvait pas louper des cours. Je ne lui en voulais pas il le savait très bien.

*retour au présent*