chapitre 18

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PDV Sarah :

Quelqu'un sonna à ma porte, j'allai ouvrir et je ne m'attendais pas à le voir débarquer chez moi.

- "Romain ? mais qu'est-ce que tu fais là ?

- Je viens voir comment tu allais.

- Oh, dis-je en rougissant, ça va ne t'en fais pas.

- Mais bien sûr, et tes blessures ?

- Oh ce n'est pas grand-chose, je suis tombée.....

- Je sais tout, Mélanie m'a raconté, dit-il en me coupant et en allant s'installer dans mon canapé.

Note à moi-même : tuer Mélanie pour avoir fait ça.

- Ne lui en veut pas, elle s'inquiète pour toi, tout comme moi.

- Ce n'est pas la peine, je peux me débrouiller seule.

- Je n'ai pas dit le contraire Sarah, mais je m'en veux, je ne t'ai pas protégé de l'autre con. J'aurais dû faire quelque chose plus tôt.

Il mit sa tête dans ses mains, il avait vraiment l'air mal. Je m'approchai de lui et me mis à sa hauteur de façon à ce que je puisse plonger mes yeux dans les siens.

- Tu ne pouvais rien faire alors ne t'en veux pas, s'il te plait.

Il me regarda longuement sans rien dire, puis il me prit délicatement dans ses bras. Cette étreinte me fit tellement de bien, toute la tension accumulée se dissipa d'un seul coup. Mes larmes coulèrent sans que je ne m'en rende compte. Quand il le sentit, il me serra un peu plus fort contre lui et il me caressa le dos.

- Allez, calme toi tout va bien se passer, je suis là maintenant. Jamais je ne te laisserais. Je te le promets.

Je relève la tête pour croiser son regard. J'ai pu y lire, de l'amour. C'est à ce moment-là qu'il décida d'approcher ses lèvres des miennes afin de les unir pour un baiser. Tous mes sens sont en éveils. Je me rapproche de lui pour prolonger cet instant hors du temps. Quand nos lèvres se séparent il me regarde dans les yeux et sourit. Il me reprend dans ses bras et on reste un moment dans cette position sans rien dire.

Tout à coup, il reçoit un coup de fil, il se libère de notre étreinte et va un peu plus loin pour répondre. Quelques minutes plus tard, il revient vers moi :

- Je suis désolé de ce qu'il s'est passé entre nous, je n'aurais jamais du t'embrasser dans ce moment de faiblesse. J'ai abusé de la situation, excuse-moi".

Sans que je puisse ajouter un mot, il s'en alla.J'étais totalement perdue et désemparée. Je ne comprends pas sa réaction, tout avait l'air de bien se passer, pourquoi a-t-il pris la fuite ? Il faut que je me change les idées, je vais aller faire un tour à la salle de tennis, ça me fera du bien. Je partis donc me changer et direction la salle. 

pourquoi moi?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant