en média Julien et Mélanie :)
Lundi 20 septembre
PDV Sarah:
Je commençais enfin ma première semaine de cours. Je rejoignis Mélanie devant la fac vers 9h40 puis nous nous dirigeâmes vers l'amphi où se déroulerais mes premières heures de cours. On s'installa à peu près au milieu et on sortit nos ordinateurs pour prendre des notes. Avant que le professeur n'arrive, Mélanie me raconta son weekend. J'appris donc qu'elle l'avait passé avec son petit-ami Julien. Il avait deux ans de plus qu'elle, soit 21 ans et il était à la fac de droit. Ils s'étaient rencontrés un an auparavant lors d'un concert. Il l'avait bousculé et ce fut le coup de foudre, une histoire digne d'un roman à l'eau de roses. Elle a les yeux qui pétillent quand elle me parle de lui et j'étais véritablement heureuse pour elle. Quand elle me demanda si j'avais quelqu'un dans ma vie je lui répondu que non, un peu froidement, elle comprit qu'il ne fallait pas vraiment insister sur ce sujet.
J'avais en effet quitté mon copain avant les vacances d'été. Personne n'avait compris pourquoi, apparemment on paraissait heureux. Pourtant ce n'était pas du tout le cas. Mais je ne vais pas en parler tout de suite, cela fait encore trop mal de se remémorer ces souvenirs.
Pendant que j'étais perdu dans mes pensées, le professeur était arrivé, on apprit qu'il s'appelait M. Durand. Il avait la cinquantaine et paraissait très gentil. Il fit une rapide introduction pour nous présenter le programme. Pendant un semestre, il avait décidé de nous parler de Louis XIV. Cela m'enchanta, j'aime beaucoup cette période. Il commença ensuite son cours et je fus très attentive à ce dernier. Les deux heures passèrent très rapidement.
En sortant, on a décidé d'aller acheter à manger et de s'installer dans un petit parc à côté de la fac. On parla du cours bien sûr et elle était aussi ravie que moi. Après ce repas nous allons en cours. Il nous restait deux heures, on était dans une salle. Je découvris donc ma classe pour la première fois. On était 28, je reconnu quelques visages que j'avais croisé dans l'amphi au cours de ce matin mais sans plus. On alla s'installer au fond avec Mélanie. Le prof était en retard, ça commençait bien.
Quelques minutes plus tard on nous appris qu'il n'était pas là, on pouvait donc rentrer. Je fus à la fois contente et déçue. D'un côté j'aurais aimé rencontrer ce professeur et voir ce que nous allions faire et de l'autre cela me permettais de rentrer tôt chez moi. Je fis la bise à Mélanie et rentra tranquillement chez moi. Une fois arrivée je décidais d'aller faire un peu de sport. J'enfilais donc un short et un tee-shirt et pris ma raquette de tennis. Cela faisait 11 ans que j'en faisais et j'adorais ça. C'était mon défouloir et sans le sport je ne sais pas comment j'aurai fait pour tenir tout ce temps. Enfin bref, je m'égare. Un fois arrivée, je retrouvais Léo, j'avais fait sa connaissance lors des inscriptions. Il me sourit et me proposa de faire une partie avec lui. J'acceptais volontiers.
*ellipse de la partie de tennis*
Une fois rentrée je pris une douche et m'installa dans mon canapé pour regarder un peu la télévision tout en travaillant un peu. J'ai toujours été une bonne élève et m'avait souvent reproché de ne pas assez sortir et de trop travailler mais moi cela ne me gênais pas.
Le lendemain je retrouvais Mélanie devant la salle de notre cours, elle était en pleine discussion avec deux filles. J'appris donc qu'elles s'appelaient Laura et Raphaëlle. Elles faisaient partie de notre classe et on décida d'aller manger toutes les quatre pour faire plus ample connaissance. Laura était une petite blonde avec les yeux noisette et Raphaëlle, une rousse aux yeux couleurs émeraude.
Durant toute la semaine, j'enchaîne les cours avec les filles. Nous nous sommes bien rapprochées toutes les quatre même si je sentais que Mélanie serait la personne la plus importante pour moi.
*ellipse de la fin de semaine*
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pourquoi moi?
Teen FictionJe m'appelle Sarah, j'aurais 19 ans dans quelques mois. Je suis en fac d'Histoire. Si un jour quelqu'un m'avait dit que je tomberais amoureuse de mon professeur je vous aurais ri au nez.