Immortelle.

☆Chapitre 76:☆

Assis sur le canapé, j'attends Chloé. De quoi voudrait-elle bien me parler. Je fixe ma montre et la sonnerie retentit.

J'ouvre la porte. Elle me sourit et je la laisse rentrer.

« De quoi est-ce que tu voulais me parler ?
- Thomas sait tout.
- Il sait quoi ? demandé-je en arquant un sourcil.
- Où est Victoria et pourquoi, dit-elle en me regardant droit dans les yeux.
- Elle est dans l'hôpital ou travail mon père. Mais, il ne sait pas pourquoi elle est là-bas.»

On s'assoit sur le canapé.

« Elle y est à cause de son frère. C'est lui qui a demandé aux médecins de la plonger dans un coma artificiel.
- Mais pourquoi ?
- Je n'en ai aucune idée, dit-elle en baissant la tête.
- Personne n'a le droit de la voir.
- Comment va-t-on faire alors ?
- Je vais devenir médecin comme mon père et j'irais la voir. Je la sauverais.
- Mais ça va prendre des années Hayden !
- Je sais. Mais c'est mieux d'attendre quelques années pour la retrouver que la perdre pour toujours. Je prends le risque.
- J'espère qu'elle va bien...
- Je l'espère aussi.»

La sonnerie d'un téléphone retentit. C'était son téléphone. Elle décroche.

« Je dois y aller, ma mère a besoin de moi, désolé Hayden. On se voit plus tard ? demande-t-elle désolé.
- Ouais.»

Elle quitte la maison et je me retrouve seul sur le canapé. Le regard dans le vide. Je pense encore à elle.

Ellipse d'un an:

Je venais de ressortir de l'enterrement de Chloé. Elle est décédée depuis 4 jours. Elle a perdu la vie en accouchant de leur fille. Je n'arrive toujours pas à réaliser. Je ne réalise pas. J'avais été la voir pendant son séjour à l'hôpital et tout allait pour le mieux. Victoire leur fille a été donné à la mère de Chloé. Thomas n'a même pas pu la prendre dans ses bras. Il pleure de ça aussi, je le sais. Sans vraiment comprendre pourquoi, je les pris dans mes bras. Il pleurait encore plus. Chuchotant à mon oreille qu'elles lui manquaient. Sa fille et Chloé. Je lui ai dit qu'il allait retrouver sa fille, j'en étais certain.

Je n'ai pas pleuré avant l'enterrement. C'est quand je suis arrivé devant le cercueil que je me suis dit qu'elle était là. J'ai senti mon coeur se serrer et je n'ai pas su retenir la seule et unique larme qui avait coulé. Je l'ai laissé rouler sur ma joue, jusqu'à ce qu'elle meure elle aussi à la commissure de mes lèvres.

Malgré tout, je ne dois pas perdre de vue mon objectif premier. Celui de continuer mes études pour enfin récupéré Victoria. Il me restait un peu moins de deux ans. J'étais pressé.