☆Chapitre 68☆

136 21 4
                                    

P.D.V:Hayden:

Une semaine plus tard:

Il n'y a pas que la mort qui nous cause de la peine il y a:
- La vie;
- La perte de quelque chose;
- Le changement.

Et quand on se demande pourquoi c'est aussi nul parfois...
-Pourquoi ça fait aussi mal...
La chose à ne pas oublier c'est... que ça peut changer en un clin d'œil.

Enfin... c'est ce que je pensais. Je pensais que je la retrouverais un beau matin et que tout ça n'était rien d'autre qu'un simple rêve. Mais c'était plus compliqué que ça. Elle ne revenait toujours pas et je me demandais si un jour elle allait vraiment revenir. Je n'attendais que ça en vérité. Que ça. Je n'attendais qu'elle. Je ne perdais pas espoirs enfin, j'essayais de me convaincre moi-même. Me disant qu'elle allait revenir un jour ou l'autre. Je ne pouvais pas croire une seule seconde que Victoria, la Victoria que je connais pouvait partir comme ça. Sans rien dire à personne. Si elle est partie comme ça, c'est qu'on le lui à obligé.

Qui aurait bien pu faire une chose pareille ? Son frère ? C'est la seule personne qui me vient en tête... si jamais il lui a fait plus que la frapper, je le tue de mes propres mains.

Je la retrouverais coûte que coûte.
Plusieurs fois je suis passé devant chez elle et jamais, jamais il n'y avait quelqu'un.

Et si j'allais voir à l'intérieur ? Non, je ne peux pas faire ça. Même pas pour Victoria ? Si, je donnerais tout pour elle. Alors ne te posent pas de questions et fonce.

D'un bon, je me lève et je saute hors de ma chambre. J'enfile une paire de chaussures en vitesse et une veste. Je sors de chez moi et me précipite à grande enjambée jusque chez ma copine.

Arrivé, je regarde attentivement la façade de la maison. Vue de l'extérieur, rien n'a changé. Je regarde autour de moi, personne. Bien.

Je tourne autour de la maison. Rien d'ouvert. Je sors une pince à cheveux de Victoria que j'avais gardé comme porte bonheur depuis qu'elle a disparu. Je déforme la petite barrette et insère un bout dans la serrure de la porte de derrière. Avec beaucoup de mal, j'arrive enfin à crocheter la serrure.

Je pénètre dans la maison à pas lents. Refermant la porte forcée derrière moi. Je regarde partout dans le salon, rien. Dans la cuisine, rien.

Je monte les escaliers et rentre dans la salle de bain de Victoria. Je scrute la pièce, cherchant le moindre détail. Des petites taches rouges au sol attirent mon attention. Du sang.

Celui de Victoria ? Je ne sais pas...

Je retourne dans le couloir et entre dans sa chambre. Ce n'est plus du tout la chambre que j'ai connue. C'est un vrai désastre. Les couvertures de son lit sont en boule, les meubles pour la plupart sont au sol. Je m'approche de sa coiffeuse qui est complètement détruite. Je vois des marques sur le bois de sa coiffeuse. Comme des griffures. Je passe mes doigts dessus, c'est exactement ça. Je me relève et je remarque que le mur de droite est saccagé de toute part, des griffures, des taches noirs, du sang de part et d'autre du mur. C'est horrible. Je baisse les yeux sur le sol. Un t-shirt déchiré. Je le prends. C'est le sien. Elle portait exactement le même t-shirt la dernière fois que je l'ai vue.

C'est trop pour moi. Toujours le t-shirt en main, je quitte la maison retenant mes larmes et priant le ciel pour qu'elle soit encore en vie.

Immortelle.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant