Immortelle.

☆Chapitre 77:☆

P.D.V: Victoria:

Je reviens soudainement dans la chambre de Victoire. Elle se met à pleurer d'un coup. Je la prends contre moi et la berce doucement. Pour la première fois de sa vie est sans doute la dernière, elle avait vu sa maman. Elle l'avait senti.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? demande Madame Spencer inquiète.»

Je sèche mes larmes. Et Victoire cesse de pleurer. Je relève la tête vers eux.

« J'ai vu Chloé, avoué-je.
- Quoi ? chuchote Madame Spencer.
- Elle vivait à travers Victoire. Elle est partie pour de bon.
- C'est n'importe quoi, dit la mère de Chloé les larmes aux yeux.
- Elle ne ment pas, me défend Hayden.
- Mais c'est impossible !
- Je suis une immortelle madame. J'ai vu votre fille. Elle m'a demandé de faire passer plusieurs messages. Elle n'a jamais été violé par Thomas comme vous l'avez dit, elle était consentantelors de leurs rapports. Thomas était prêt à assumer leurs enfants. Elle désire que vous lui laissiez la garde de Victoire.
- Mais j'ai tellement peur qu'il ne veuille pas que je la voie...
- Il ne fera pas une telle chose, dis-je en me levant. Elle m'a dit qu'elle vous aimait de tout son coeur et qu'elle voulait que toutes, nous soyons heureux.»  

  Le père d'Hayden finit par prendre la mère de Chloé dans ses bras, la réconfortant du mieux qu'il pouvait. Hayden me regarde en souriant. Il s'approche de moi et passe une main dans mon dos, me collant à lui, il dépose un long baiser sur mes lèvres.

« Toi, j'ai une surprise, dis-je contre ses lèvres.»

Il colle son front aux miens.

« Quel genre de surprise ? demande-t-il d'une voix rauque.
- Une magnifique surprise.»

Je passe ma main sur sa nuque et embrasse sa joue.

« Madame, allons voir Thomas. Arrangez-vous. Il a besoin de sa fille.»

Elle acquiesse de la tête et nous sortons de la maison.

Ellipse du trajet.

La mère de Chloé, toque à la porte. Aucune réponse. Elle retente. La porte s'ouvre sur un Thomas en assez mauvais état. Il fronce les sourcils en voyant la mère de Chloé devant lui. Il regarde chaque personne présente et son regard s'arrête sur moi ou plutôt sur sa fille. Il se précipite hors de la maison et arrive à grande enjambée vers moi. Il regarde sa fille et me regarde ensuite.

  « Je peux ? demande-t-il complètement ému.
- Bien sûr que tu peux, dis-je en souriant.»

Je lui tends sa fille, il s'empresse de la prendre dans ses bras, laissant couler toutes les larmes de joie. Je souris en les voyanttous les deux réunies. Hayden m'attire contre lui, collant mon dos contre son torse. Il pose son menton dans le creux de mon cou et observe en souriant la scène. J'ai faits ce que Chloé m'a demandé de faire. Espérons juste que sa mère accepte de laisser Victoire à Thomas. C'est bizarre que je l'aide alors qu'il m'en a fait voir detoutes les couleurs. Je suppose qu'aider les gens est naturel chez moi. Il n'est peut-être pas si mauvais que ça ce Thomas. J'en suis sûre.

Thomas nous regarde et nous remercie.

« Ça fait plaisir de te revoir, dit-il en souriant.»  

  Je lui réponds par un simple sourire. Ma mission ici est terminée.

« Hayden ? Ma maison est juste à côté, on y va ? demandé-je en chuchotant.»

Il hoche la tête et me prend par la main. On marche pendant une dizaine de minutes avant d'arriver devant ma maison. La porte est entre ouvrir. Je m'engouffre dans le salon.

« Tu vas chercher ce que ta mère t'a laissé ? demande-t-il en regardant partout autour de lui.
- Oui.»

Je parcours la maison et monte les escaliers, suivi de près par Hayden. Je rentre dans la chambre de mes parents adoptifs.

Où est-ce que ça peut bien être ? Je regarde tout autour de moi, tournant sur moi-même. Un grand tableau attire mon attention. Je m'approche et l'effleure du bout des doigts. Il bouge. Je le prends et le retire de son emplacement. Le posant délicatement par terre, je relève la tête vers le mur. Il n'y a rien sur le mur. Je passe ma main sur le mur et je sursaute en entendant un petit bruit. Hayden rentre au même moment dans la pièce.

« Mais qu'est-ce que c'est que ça ? demande-t-il ébahit.
- J'en ai aucune idée.»

Un carré se dessine lentement sur le mur. Complètement tracé, je regarde Hayden ne sachant pas quoi faire.

« Vas-y, c'est sans aucun doute ce que tu cherches.»