Ils sont bizarres les autres
Les autres les gens dans la rue
Les gens qui passent comme un courant d'air
L'air de rien la tête basse
Les autres gens qu'on oublie après les avoir vus
Ils sont bizarres les autres
Ils parlent aussi vite qu'ils marchent
Crient au téléphone et postillonnent
Mais nous à côté on existe pas
Nous sommes les poteaux que l'on bouscule par mégarde
Le pas trop pressé
Ils sont bizarres ces gens là
Ils passent un temps fou dans ces rues à faire les mêmes allers-retours
Les mêmes trajets sans détour
Ils ne rient pas
Ils ne sourient pas
Ils ne saluent pas
Et pourtant ils se croisent tous les jours
Ils ne se regardent même pas
Ils ont peut être oublié comment communiquer
Les autres les gens
Ils ignorent le monde autour d'eux
Ils ignorent la vie qui les entoure
Ils déambulent en somnambules dans une marée humaine
Ils sont bizarres les gens
Les autres
Ils sont pas comme nous
Ils n'ont plus d'yeux pour regarder
Et voir la beauté des choses autour
Ils n'ont plus le temps de s'arrêter
Pour contempler le temps qui court
Ils n'ont plus de bouche pour parler
Et pour rire à gorge déployée
Sans soucis des autres
Des autres personnes
Qui ne vivent qu'à moitié
Alors ouvrons nos bras bien grand
Et laissons la vie nous bouffer.
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My texts
PoetryJe vole à travers les nuages Je vole a travers les orages Je vole Volant des mots aux passants Je vole et attrape une plume d'oiseau Pour écrire en lettres d'argent Les mots Volés au gré du vent