Chapitre 10 : Comment tuer une idée ?

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Nos pires ennemis ce sont les idées

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Nos pires ennemis ce sont les idées. Pourquoi ? Il n'est certes pas chose aisée de venir à bout d'un gouvernement. De tuer la personne physique. Mais qu'en est-il de la personne morale ? Comment tuer les idées, fruits de ce gouvernement ? Comment vaincre cette propagande qui a pris racine depuis si longtemps déjà ?

Voilà à quoi songeait celui que tout le monde croyait mort mais qui respirait encore. Les faibles rayons du soleil se reflétaient dans sa chevelure blonde, soigneusement plaquée en arrière. Un oiseau au plumage ébène dans le ciel l'encercla puis s'évanouit dans le ciel nuageux. Il l'avait repéré.

L'homme qui l'escortait lui ordonna de mettre sa capuche afin qu'on ne le reconnaisse pas. Celui-ci mesurait bien deux mètres et avait la carrure d'un boeuf et la même science que l'animal, dont il avait également la grâce. Son cou de taureau était quelque peut caché par une barbe rousse et rêche et son front bas, signe d'une grande intelligence (vous la sentez l'ironie ?), était habillé par d'épais sourcils hirsutes. Andrew, de son prénom, était le dernier survivant du clan Mac Leash, un clan du Nord qui avait été anéantit car suspecté d'être contre le gouvernement. Les membres de ce clan partageaient tous un point commun : une épaisse chevelure de boucles rousses.

Ils entrèrent dans une taverne tenue par un petit homme maigre au nez rougit par l'alcool.

Andrew prit la parole :

"Andrew manger !

—Oui, très poétique, oui ... répondit le tavernier, qu'est-ce que j'vous sert ?

—Le couvert et le gite, l'ami, répondit le blond.

—Votre figure m'est familière, on ne se serait pas déjà vu quelque part ? A une beuverie ou une sauterie, peut être ?

—Je ne penses pas non. Je n'ai jamais fréquenté ce genre d'établissements.

—Bon, eh bien j'vais vous inscrire. Quelqu'un vous a conseillé notre établissement ?

—Le Corbeau."

A ce nom le tavernier stoppa son geste et lâcha sa plume qui s'écrasa sur le papier, laissant se répandre une tâche noire comme une nuit sans lune. Il fixait le voyageur avec des yeux ronds, roulant de tous les cotés. Il baissa d'un ton et continua, après s'être assuré que personne ne les écoutait, et avoir étouffé un micro-espion avec un torchon.

"Je vois. Donc vous êtes ...

—Oui. Je suis Carlis Henrios Edwen Von Belt."


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On Sera tous des CendresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant