Chapitre 12 : La preuve

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 Laurens faisait tourner entre ses doigts l'alliance qu'il venait d'acheter au joalier tandis que Rhanil Va Corté, son rival sur le marché, monologuait à son intention

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 Laurens faisait tourner entre ses doigts l'alliance qu'il venait d'acheter au joalier tandis que Rhanil Va Corté, son rival sur le marché, monologuait à son intention.

-Et là je lui répond "Et puis quoi encore, une femme ait le droit de vote ! J'ai pas assez d'humour pour accepter des conneries comme ça !"

Voyant que son ami ne l'accompagnait pas dans son rire gras Rhanil s'interrompis, vexé :

-Hey Laurens ? Laurens tu m'écoute ?

-Non, mais répète pas j'm'en cogne.

-En parlant de cogner, j'ai vu ta petite rousse l'autre soir. Qu'est-ce qu'elle a la peau blanche ...

-Oui très interessant oui ...

-Ca remonte à quand la dernière fois que t'as levé la main sur elle ?

-Ca te regarde ?

-Tu sais les gens commencent à parler. Comme quoi tu n'aurais pas assez imposé ton autorité.

-Et pour imposer mon autorité j'dois cogner une gamine de 14 ans ? Elle est belle la virilité.

-On raconte même que tu en serais tombé amoureux.

Pour une fois Laurens ne trouve aucun sarcasme à rétorquer. Il se tut simplement cachant l'alliance dans sa paume.

-Mon garçon, soit prudent, ajouta le vieux Rhanil, l'Amour est notre pire ennemi dans le milieu.

-Je sais ...

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Lolita guettait le retour de son complice, prête à lui prendre son manteau et lui tendre son journal. Comme elle espérait le voir sourire à nouveau. Plus le temps passait, plus le masque du vice s'incrustait dans sa chaire et son coeur s'émiettait.

On Sera tous des CendresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant