Amour ou passion devient: Smatch me Baby

Une dernière fois

Je me retrouve, le samedi soir dans un bar brésilien, toute seule à attendre avec un cocktail à la main, une Caipirinha, un alcool fort et doux à la fois, ce dont j'ai besoin en ce moment même. Ça fait au moins deux heures que je suis là, la musique de fond est sympa mais je n'arrive pas à me décontracter. Mes pensées vagabondent toujours vers le même endroit, les bras de Tony, des souvenirs de ses lèvres sur les miennes, sur mon corps, la tendresse dans ses yeux quand nous faisions l'amour. J'avais réussi à ne pas penser à lui de toute la journée, occupée à rédiger ma lettre de motivation pour validé ma participation à l'échange ERASMUS, auquel je dois participer. J'avais reçu un mail de mon professeur M De Castro pour me rappeler qu'il ne me manquait plus que ma lettre pour valider ma participation. Il avait stipulé sur son mail que le dernier délai pour l'envoi de mon dossier était Lundi matin.

Carla était resté avec moi toute la journée afin que j'évite de sombrer, mais ce soir elle devait voir Seb et je ne voulais pas qu'elle gâche ses projets par ma faute.

- Va voir ton chéri, ne t'inquiètes pas pour moi ça va bien.

- Non ma poulette, tu as passé une sale journée hier sans compter de ce qui c'est passer cette nuit. Je ne vais pas te laisser toute seule à broyer du noir. Il faut absolument que tu te changes les idées. Je me rappelle de la dernière fois où je t'ai ramassée à la petite cuillère et je ne veux pas que ça recommence. Tu mérites d'être heureuse ma chérie, ce n'est que partie remise.

- Ce n'est pas la même chose, je n'ai pas eu le temps de m'attacher à lui au même point, et je n'ai pas le même âge. J'ai pris du galon.

Je lui mens pour la convaincre de sortir. J'arbore mon plus beau faux sourire avec un clin d'œil en prime, je réussi à faire diversion, même si je sais qu'elle me connait par cœur, la douleur est de toute façon là, elle me transperce de part en part. je ne pensais pas être amoureuse à ce point, mais il y a eu tous ses moments pleins de tendresse avec Tony, qui ne ressemblaient en rien à tout ce que j'avais vécu avant.

Je me souviens soudainement de ma rupture avec Rick, j'étais anéantie, notre histoire avait durée près de Trois ans. J'étais amoureuse de lui, mais cet amour était à sens unique, je pense que j'avais été vexée par la vérité sur ma relation avec lui. J'avais perdu mon temps avec lui, il ne n'a jamais aimé, il n'avait pas cette étincelle dans le regard quand nous faisions l'amour. Tony, lui il l'avait, ses yeux trahissaient ses sentiments, je sais que lorsque nous étions tous les deux c'était sincère. Des brides de moments que nous avons passées ensemble me revienne en boucle, sa bouche sur moi, ses caresses, son sexe en moi, la chaleur de nos deux corps en mouvement sous la douche, dans son lit, dans le mien, les regards échangés, tout était tellement intense entre nous. Même nos disputes étaient pleines de passion et de fougue. Jamais je n'ai ressenti ça avant, c'est dur de réaliser ça maintenant, je me suis senti vivante et ceux depuis que Tony était entré dans ma vie. Avant j'étais effacé, morte, sans aucun espoir, sans but, je ne voulais m'était concentrée que dans mes études, ça faisait trois longues années que je n'avais pas eu de relation sérieuse. Je m'accordais des relations sans attache pour éviter une souffrance inutile. Mon but étant au départ de me faire plaisir, de me servir de ce dont j'avais besoin et rien d'autre. Depuis l'incident avec Samuel, j'avais tout arrêté. Je ne sortais presque plus et j'évitais les rapports avec les mecs. Sauf que Tony est apparu, il a fallu que je craque pour mon entraîneur de volley, maudit carma, et en plus de ça-il fallu que lui aussi partage cette attirance, je l'ai bien sentie, entre nous c'était atomique, j'étais prête à tout sacrifier pour lui s'il me le demandait. J'avais presque envie de ne pas suivre mon cursus d'échange, car je savais que ça allait nous rendre dingue autant l'un que l'autre de nous plus nous voir, ne plus se toucher, ne plus s'embrasser, ne plus faire l'amour, parce que c'est ce que nous faisions, l'amour avec un grand A.