Je n'en reviens toujours pas! Dit-elle la vérité? Est ce qu'il se fout de ma gueule? Putain, je n'y crois pas j'ai envie de hurler ma gorge se ressert, un énorme noeud se forme dans mon estomac, mon coeur cogne à tout va, les yeux me brûlent, un poids se fait lourd sur mes épaules. Que ce passe-t-il en moi, pourquoi ça fait aussi mal d'entendre de telles choses? J'ai beau vouloir effacer ce qu'elle ma dit de ma mémoire je n'y parviens pas. Je reste figer comme une conne en plein milieu du couloir les yeux river sur son dos, elle quitte le bâtiment et mon âme quitte mon corps. Je me ressaisi et me dirige vers la sortie, comme un zombie, quand mon nom retenti dans le couloir.
- Lise! Lise! Attendez!
Je ne me retournais pas, parce que j'ai reconnu cette voix, ce son qui peu de temps avant me disais des choses tellement tendre, il m'a fait l'amour avec une frénésie telle que des papillons s'étaient former en moi, je me suis sentie aimée, désirée pour la première fois de ma vie et tout viens de se casser la gueule. Tout! Je pris mon courage à deux main et me précipitais en courant vers la sortie. Mon effort était peine perdu, j'avais oublié qu'il était plus sportif que moi et qu'il courrait très vite.
- Putain, attends bordel! Je t'appelle depuis tout à l'heure!
- Je n'ai plus rien à te dire, retourne auprès de ta copine, et laisse moi tranquille!
-Arrêtes tes conneries! Et regarde moi quand je te parles!
Je n'osais pas le regarder dans les yeux car la douleur était trop forte. Je savais que les sentiments que j'éprouvais pour lui allaient me rendre plus vulnérable et que je retomberai dans ses filets, et je ne peux pas! Autant pour lui, que pour moi tout doit s'arrêter!
-Non, Tony! tout est fini, retourne au gymnase va donner ton cours et à partir de cet instant, considère que je suis ton élève et rien d'autre. Je rentrais dans ma voiture, refermais la portière et démarrais pour quitter le campus. Je regardais par le rétroviseur et le vis donne des coups de pieds sur les roues de sa moto. Des larmes coulèrent le long de mes joues. En quelques minutes, j'étais devant le gymnase où l'on devait s'entraîner. Le reste de l'équipe attendait devant la porte. Tony arriva quelques secondes après moi, je l'observais de ma voiture, il avais garé sa moto devant l'entrée de la salle, il ouvrit la porte aux filles et agrippa le bras à Anabel. Celle-ci ne savais pas comment réagir devant les autres et se lassa faire. Je sortis de ma voiture et me dirigeai vers l'entrée quand j'entendis Tony, lui hurler dessus.
- Mais c'est quoi ton problème Anabel! Je t'ai déjà dis que je ne voulais rien avec toi putain, toi et moi c'est fini, il n'y a rien bordel! Ce qui c'est passé entre nous n'était qu'un moment de faiblesse! Tu ne m'intéresse pas! Arrêtes putain tes conneries, je risque ma place! On se connais depuis longtemps mais ça s'arrête là! Ne t'avise surtout pas de recommencer ce que tu m'as fait dans mon bureau, c'est clair!
Je n'entendis pas ce qu'Anabel lui répondi, sous le choc de cet aveu, je suis restée figée, j'avais l'impression que le sol se dérobait sous mes pieds! Je poussais la porte du gymnase et me précipitais dans les toilettes, la bile mon montait à la bouche, la discussion que je venais d'entendre me rendit complètement malade. Je réussis à arriver à temps face aux WC avant d'y déverser l'intégralité de mon estomac. Putain, elle avait dit la vérité, elle avait couché avec lui aussi. Les révélations d'Anabel se baladaient dans mon esprit et venaient cogner ma tête et mon cœur. Une atroce douleur se logea dans mon corps. Je me laissai glisser contre la porte des toilettes et essuyais les larmes qui se tarissait sur mon visage. Je me relevais et pris la posture la plus digne qu'il soit. Je me dis intérieurement qu'il ne fallait pas que je m'abatte surtout pour un mec qui n'en valait pas la peine. La sonnerie de mon téléphone me sortant de ma torpeur, je me précipitais vers son sac afin de le récupérer, j'avais reçu un message de Carla qui me demandait ce que j'avais prévu pour ce soir. Un sourire se dessina sur mon visage à la penser de ma meilleure amie. Elle était devenue mon roc, ma force, elle arrivait à me faire sourire même quand tout va mal. Elle a été là dans les moments les plus difficile de ma vie.
Je saisis de mon téléphone et lui envoyais ma réponse. J'essuyais mes larmes, me redirigeais vers le lavabo et passais de l'eau sur le visage. Je me ressaisi et je sentis en moi une lueur d'espoir en pensant à ma meilleure amie.
Quelques minutes plus tard j'étais en plein échauffement sur le terrain, sans faire attention aux regards de celui qui avait réussi à me briser le coeur. Il nous appela toute pour nous donner ses instructions et nous voila parti pour une partie de Volley du tonnerre. Je me suis défouler sur le ballon. Le sport est un bon exutoire . Je lançais des balles hautes et précises, je vis dans le regard de Tony qu'il apprécia mon jeu. Quand je me suis retrouver face à Anabel, l'envie de l'étrangler fut énorme, mais je fis comme si elle n'existait pas. J'allais la battre sur le terrain, le volley était pour moi une façon, de pouvoir échapper à mes pensées. J'excellais sur un terrain. Je pratiquais le volley depuis l'âge de mes 11 ans. J'avais commencé à jouer à mon entrée au collège et j'étais plutôt douée.
J'étais au service et j'examinais le terrain de mes adversaires et voyais une brèche juste sur le côté gauche d'Anabel, elle ne la verra pas venir celle-là.
Je lançais la balle à ma verticale et smachais avec une telle puissance que la balle atterrie aux pieds d'Anabel, elle avait essayé de la réceptionner mais c'est lamentablement vautrer à plat ventre sur le terrain.
Je criai un gros Yes ! pleine de fierté, je l'ai défoncé. Elle était verte de rage, elle fulminait et moi je jubilais de l'avoir humilié. Je dansais et chantais intérieurement.
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Amour ou passion devient: Smatch me Baby
عاطفيةElise 21 ans étudiante en Littérature Langues et Civilisations Etrangères dans le département lusophone s'apprête à devoir faire le choix entre partir pour finir ses études à l'étranger ou rester et suivre son cœur. Est ce qu'elle sera prête à fair...