La famille

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I'm back, bitches !

Aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui est souvent ignoré ou oublié dans les histoires: la famille.

Allez c'est parti ! Envoyez la sauce ! Pas sûre de cette phrase, là...

• Commençons par ceux qui en prennent toujours pleins la tronche, alors qu'ils nous aiment; les parents.

Vous les aviez oublié ? Normal. Dans 90% des fictions, les parents sont inutiles.
Et pourtant, notre héroïne est bien sorti de quelque part ! Elle a bien deux parents, qui, un jour, se sont envoyés en l'air, dans le but de créer le cliché qu'elle est !

Ce qui m'énerve, c'est la légèreté avec laquelle on en parle. Comme si cela était normal. Mais, je suis désolée, un parent alcoolique, une mère décédée, ça n'a rien de drôle. Je deviens sérieuse là.... JULIE SORT DE CE CORPS !!

Bon, si on commençait par notre petite liste tant adorée et pratique ? C'est partiiiiii !

1) Les parents décédés. Le pp (personnage principal, hein. Laisse ton grand père en paix) n'a pas des boulets sur son dos qui lui disent quoi faire. Elle est libre, pas de problèmes. Suivant.

2) Les parents divorcés, le père/mère absent(e).Même principe qu'au dessus.

On va commencer à entrer dans les extrêmes... *sourire sadique*

3) Le alcoolique, qui la bat et, si elle a tiré le gros lot, la viole. Bon déjà, va falloir qu'on m'explique un truc: depuis quand le viol on parle de manière aussi détachée ? Par la famille en plus ! Que ton père boit de l'alcool, ok; et encore généralement c'est juste pour faire passer le père pour un irresponsable. Merci papa !❤️ Mais le viol ? Si quelqu'un connaît la réponse, je la veut bien ! Parce que moi et mes 41 de QI... Bon, généralement, ce genre de géniteur, c'est juste un prétexte pour que notre cher Bad Boy débarque chez elle, yolo, et dise: Charline ! Tu ne peux pas te laisser faire ! Viens plutôt chez moi ! Que je prenne sa place...

Moi perverse ? Alors là, pas du tout !

4) Beau-père; belle-mère. Bon déjà, je vais éclaircir un point: la méchante belle mère qui déteste sa fille, au point de vouloir la tuer, c'est seulement dans les Disney ! Alors, on se calme sur les tentatives d'assassinat si vous plaît, merci !

5) La mère fusionnelle avec sa fille. Bah oui... C'est bien connu. On s'entend tous tellement bien avec maman, qu'on n'a jamais de disputes avec elle. Girl power...
Je vous jure... Et le père me direz vous ? Oh... Pendant que mesdames font du shopping entre filles, monsieur se casse le cul à ramener l'argent à la maison que ses deux filles vont dépenser immédiatement en fringues et chaussures. Tout ça pour que la fille lui reproche de ne jamais être là... Sérieux ? Ça ? En 2016, c'est plus possible les gars.

6) La mère en dépression après la disparition du père. Je conçois; c'est dur. Mais dans ses moments là, on doit se soutenir ! Pas se détester et se cracher à la figure, tel de vulgzaire lamas ! Bah oui, les deux ne peuvent pas se blairer. La mère sombre dans l'alcool, la fille a de mauvais résultats... Bref.

7) Je suis ton père... Le méchant qui, depuis le début, est le père du héros. Please; abattez moi. C'est du vu et revu, en plus tu le vois venir à 2000 milles kilomètres...

Sérieusement, vos relations avec vos parents sont aussi désastreuses ? Je sais que notre génération est une génération qui a envoyé le respect envers nos géniteurs en congé, mais tout de même !
Encore une fois, rendez ça réaliste. Tout le monde n'a pas le père qui va niquer sa secrétaire, ou une mère bourrée après avoir fait la fête. Voir personne. Ou cas extrêmement rare. Faites des parents normaux, qui travaillent et qui aiment leur enfants. Enlever en un, si vous avez peur de l'oublier. Mais dans ce cas, faites ressentir la peine des proches. SANS PASSER PAR L'ALCOOL ! Passez par des émotions, des sentiments, et ça marche très bien.

• Passons ensuite à nos très chers et aimés... Frère et sœurs.

Dans les histoires, on a deux types de frères/soeurs récurrents: le grand frère surprotecteur et la petite sœur innocente.

Le grand frère, Sebastien, n'a qu'un seul rôle; surprotéger et aimer ça sœur. Il a une relation parfaite. La blague ! Bande d'extraterrestres ! Tout le monde s'engueule avec son frère !
Généralement, il a le rôle du père de famille; ce dernier étant partit au Texas ou au ciel. C'est lui, qui chouchoute l'héroïne, alors que la mère est absente. Il est beau gosse, est son portrait craché, et possède une future carrière comme comédien humoristique. Lorsque les hormones de notre héroïne vont commencer à s'exciter, et que notre beau gosse du Lycée, alias Michel, va lui révéler tout les secrets du...de l'amour...; notre héroïque grand frère va toujours être contre. C'est obligatoire. Les deux finissent toujours pas ce taper sur la tronche, avec notre héroïne qui s'interpose un peu comme ça :

" - Non ! Sebastien ! Arrête!
DebileDu69 s'interpose entre les deux hommes, posant une main sur chacune de leur poitrine. Elle regarde Michel, l'homme qu'elle déteste mais qu'elle vient d'embrasser passionnément il y a deux secondes, parce que, bah, finalement, elle l'aime.
- Michel... Va t'en...
Au fond de ses yeux, DebileDu69 voit qu'il est blessé. Il part sans rien dire et... " Stop; il faut que j'arrête ou je vais vomir.

Passons aux filles. J'ai pas été galante, Sorry...
Je vous préviens: le premier qui met Sorry de Justin Bieber dans les commentaires... Bah je vais rien lui faire, vu qu'on se voit pas vraiment mais euh... Oh zut!

Bon la petite soeur. La petite soeur, qu'on va appeler Sarah, elle ne sert qu'à nous faire éprouver de la pitié. Je m'explique.
Notre jolie petite Sarah a environ 8 ou neuf ans. Si notre héroïne ressemble à sa mère, elle, elle ressemble à son père. Ou l'inverse. Au début, on nous montre qu'elle a une relation parfaite avec sa soeur aînée, elles jouent au Barbie, mangent des bonbons, font pleins de bêtises... Bref. Tout se qui ne se passe pas dans la vrai vie. Puis, elle disparaît pendant, allez... 20 ? 30 ? 40 chapitres ? On la revoit juste de temps en temps, le matin, en train de manger des cracottes à la confiture; pour nous rappeler qu'elle est bien là. Tout ça, pour qu'elle meure de façon héroïque, en sauvant sa grande sœur à la fin... Non mais sérieusement. Comment voulez vous que j'aie pitié d'une mangeuse de biscottes ? C'est dégoûtant ces trucs !
Bon, plus sérieusement, on peut pas ressentir de la pitié. Tout s'implement parce qu'on n'y est pas attaché. Elle est là trois chapitres, puis on l'oublie, pour revenir à la fin en mode "chuis làààà....argh !"
Mon dieu...

Un frère et une soeur qui s'entendent bien, je suis d'accord. Mais leur faites pas fumer des bisounours non plus ! Encore une fois: réaliste ! Faites les s'aimer, se détester, se réconcilier, se chamailler, se faire punir aussi. Oui parce que quand le frère frappe le copain, mais qu'il esquive et que sa soeur se prend le coup et finit avec un bleu; fils ou pas; accident ou pas; tu le punis. Ou quand les deux sœurs se couchent plus tard que prévu -oh les thugs- ou mangent tous les bonbons, pareil. On vit pas dans le monde rose des petits poneys.

• Une fois je suis tombée sur une fiction d'une fille qui couchait avec son cousin...

• Maintenant, parlons de ceux que nous aimons par dessus tout... Les grands parents !

Les grands parents n'ont pas de grand rôle, si ce n'est de remplacer les parents perdue. La plupart du temps, la grand mère est un modèle pour sa petite fille, et le grand père est le papi gâteau qui connaît toutes les histoires et ragots du village. Et ils sont nuls en technologie. Sinon on peut pas faire les blagues du style Cyprien dans les vieux et la technologie.

Voili, voilou ! Comme d'hab; si vous pensez que ma caboche de poisson à oublié un truc, n'hésitez pas à le signaler !

Allez, à plus mes petits cornichons !

- amarylis_em

Tout un monde de clichésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant