Bonus 1 - Epilogue

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Sept mois. Ça fait sept mois que je suis réveillé. Avec Lucy, les choses ne se sont pas vraiment arrangées, je n'ose toujours pas la toucher. Je sais que j'ai fait le con, mais j'ai quand même cette horrible peur qu'elle me rejette.

Je sais qu'elle, elle n'était pas prête, la dernière fois l'a traumatisé. Quand on a recommencé à dormir ensemble, elle cauchemardait souvent de ce moment, elle se réveillait en panique, en pleurant et en s'excusant. Mais grâce aux séances avec le psy, que je fais parfois avec elle, ça va mieux. Beaucoup mieux. Je ne sais pas ce qu'il en est pour elle.

Je crois qu'elle sait que je n'ose pas. Elle se colle de plus en plus, je pense qu'elle est prête et qu'elle me cherche. Comme deux adolescents.

Le pire, c'est qu'elle s'en amuse. Elle veut me faire craquer. Elle est diabolique. C'est une femme. Ma femme. Mais si ça lui fait du bien, si c'est ça sa vengeance, alors je subirai, je tiendrai même si ce qu'elle m'inflige est une véritable torture.

Mais, et ceci est une promesse, quand le moment viendra, je lui ferai sa fête. Je la comblerai toute la nuit...

J'aime cette pensée. Elle me donne du courage quand je dois lutter.

Le bébé pleura et Lucy sortit du lit. Sa courte nuisette transparente volant derrière elle, me laissant entrevoir ses fesses non culottées. Elle me tente, et pas qu'un peu mais je dois tenir. Mais, bon dieu, que c'est dur de tenir quand on a une femme avec un corps pareil !

J'ai de la chance, elle a pratiquement récupéré son poids initial. Elle a juste un petit bourrelet au niveau du ventre et un sur les cuisses, mais rien d'alarmant. En même temps, ce n'était pas sa grossesse la plus sereine et elle n'était vraiment pas épaisse ! Quand j'ai su sa grossesse pour Sting, c'est ce qui me faisait le plus peur. Ce n'est pas bien de penser à ce genre de choses quand notre femme nous offre un enfant mais ça avait été plus fort que moi. Et au final, peu importe car elle est de plus en plus belle.

En revanche, son accouchement avait été très éprouvant et Akiko était un bébé très énergique, et ce, dès la naissance. Heureusement, ça faisait un mois qu'elle faisait ses nuits. Ça faisait du bien. Du coup, Lucy avait mis plus de temps à s'en remettre.

Mais là, elle était en plein forme ! Et elle le montrait bien ! Même un peu trop...

Tu as faim ? Sourit-elle à notre fille.

Elle rit doucement, Aki avait dû faire une grimace, comme toujours.

Sting nous aidait beaucoup, et l'école aidait à le faire grandir. Il nous aidait un peu dans les tâches du quotidien, il mettait la table, aidé par mon père qui était reparti chez lui vu que Lucy allait mieux et que j'étais désormais capable de marcher. Bien sûr, je ne pouvais pas courir de marathon, ou courir longtemps tout court, mais ça viendrait, au moins, je peux monter les escaliers sans rester coincé !

Ma femme se réinstalla dans le lit, près de moi, notre fille sur les jambes. Elle ne semblait pas très contente du tout ! Mais bon, logique, elle avait faim notre petite princesse.

Bonjour petite Aki, souris-je en la prenant à sa mère pour lui embrasser la joue.

Et hop, une autre grimace ! Elle allait devenir un vrai clown celle-ci !

Lucy rit aussi et récupéra notre fille pour la nourrir. Elle avait carrément enlevé sa nuisette, restant nue.

Diable de tentatrice. Je dois tenir bon. C'est un combat. Pour tenir bon, je me recouche en me cachant sous l'oreiller, mes doigts enfoncés dans les draps, essayant difficilement de reprendre le contrôle de moi-même.

AmnésieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant