Vendredi 7 octobre 2016

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J'arrive à 10h30 à l'hôpital psychiatrique pour mon admission. Deux infirmières m'accueillent et me font visiter l'hôpital. Elles font mon inventaire et me confisque mon téléphone, mon ordinateur, mon paquet de cigarettes et tout objets susceptibles de couper (rasoirs, pince à épilée, bouteille d'eau etc...). Mais aussi les bombes de déodorant, le parfum, le dissolvant, le chargeur de téléphone, les briquets etc etc...).
Je suis stressée, j'arrive à la salle de soin. L'infirmière remarque que je tremble alors elle prend mes paramètres (tension, pulsation cardiaque...) et me donne mon traitement qui est juste 1g d'aspirine pour ma péricardite (inflammation au cœur). Après ça, je vais à table, les infirmiers et les patients mangent ensemble. Je suis coincée, j'ose même pas manger.
Mais une infirmière me fait du chantage "Pas de cigarette si tu mange pas !" (on a le droit à seulement 5 cigarettes par jour, à condition de manger). Le chantage marche. Je vais donc réclamer ma cigarette, puis je fais connaissance avec Myriam (patiente depuis 1 mois et demi pour dépression, elle sort définitivement demain matin). Elle m'explique tout puis me propose d'aller en salle télé.
C'est l'heure du goûté, je mange un biscuit et bois un verre de jus d'orange. Je repart en salle télé puis je fais la connaissance de Tom (patient depuis 3 semaines pour isolement social). On passe tout le restant de l'après-midi à discuter.
Au repas du soir il y a une bonne ambiance, j'ai réussis à bien m'intégrer. Après manger on jète du pain dur dehors pour les biches (l'hôpital est en pleine forêt). Tom me porte jusqu'à l'intérieur car ma péricardite me fatigue énormément. Puis on passe la soirée en salle télé jusque 23h (extinction des feux).

.Mon séjour à l'hôpital psychiatrique. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant