Jeudi 13 octobre 2016

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Aujourd'hui une infirmière me réveille à 8h00... Du coup je me recouche. À 8h30 Alex viens me réveiller. Je prend mon traitement. J'ai réussi a manger le quart de ma "bouillasse". Je retourne dans ma chambre. Chantal (la femme de ménage) entre pour laver ma chambre. Alors je sort avec mon plaide comme d'habitude. Et Annifa (une infirmière que j'aimais bien jusque maintenant) m'engueule :

- Enlève ta couverture !

- Mais j'ai froid et j'ai pas de veste.

- Tu m'as pris pour ta copine ?!

- Hein ?! Mais vous sortez ça d'où ?!

- Je t'ai entendu dire que je te saoulais !

- Bah oui ! Moi j'en marre de me faire engueuler H24 pour de conneries... Elle me coupe la parole :

-Je t'ai demander de t'exprimer ?!!

Je me suis ensuite braquée (en même-temps dans cette situation c'était soit ça, soit je lui jetais un truc dans la gueule pour qu'elle m'écoute) mais je veux pas aller en isolement... Je suis en mode fœtus dans le couloir en chialant comme une merde.
Je suis dans ma chambre et j'ai toujours vu personne. Je m'endors... On me réveille pour le repas de midi. Je recommence a bloquer, alors que hier j'avais réussi. J'ai juste mangé un mini bout de pain avec du beurre... Je commence à faire un crise de tétanie à table mais tout le monde s'en fout. En plus la grosse Sylvie (infirmière raciste et homophobe) dit à Justine "Elle fait une crise tétanie, maintenant tu vois ce que c'est". On débarrasse enfin. Amélia (infirmière) vient me parler... Mais ça change rien. J'ai envie de mourir. Emmanuel (élève infirmier) vient ensuite me chercher pour aller voir Dr Camly. On discute et tout. Elle décide de remplacer l'ataraxe (anxiolitique) par 50 gouttes/jours de Tercian (anxiolitique plus puissant, ils donnent ça au prisonniers pour les calmer. Ça calme les gens violent). Je retourne dans ma chambre dormir. On me réveille pour aller au goûté, j'ai réussi a manger un petit beurre. Du coup j'ai eu ma clope tant méritée. Tom est venu dans ma chambre pour jouer au Uno, on décide d'aller plutôt en salle-d'activité, on rigole comme des débiles. Puis on fait des puzzles.
Il est 19h, on passe à table. Je n'avale rien... Du coup je vais pas réclamer ma clope. Et là y'a Samir (infirmier) qui me dit "Bah viens chercher ta clope ! Ta mère a ramener un paquet." (coooool !!) Alors je vais chercher ma clope pleine de joie. On me donne ma cigarette et mon briquet et je part dans le patio fumer. Ensuite je vais en salle-télé
C'est l'heure de la cigarette du couché, alors je demande à Gislène mais elle m'a dit "non" car je n'ai pas mangé ce soir. Alors je demande à Jean-François, il a accepté car il n'y a pas de raison que je n'ai pas celle du couché alors que j'ai eu celle d'après-manger. Du coup il m'en donne une. Je fume puis sur le chemin pour rentrer dans ma chambre Gislène m'interpelle. Elle remarque que je suis toute pâle et vraiment faible. Je n'arrive presque plus à marcher tellement je n'ai plus de force. Elle prend mes paramètres, ma tension, ma glycémie et mes pulsations cardiaques. Rien ne va, ma glycémie et ma tension est trop basse et mon cœur bat trop vite. Jean-François m'accompagne jusque dans mon lit pour que je me repose, je suis tellement épuisée que je m'endors comme une merde... Il arrive plus tard dans la soirée. Apparemment j'ai fais un malaise. Je me rappelle de rien. Il me porte jusqu'à la salle de soin car je suis incapable de marcher. Gislène me fais un électrocardiogramme, mon 2ème en même pas 2 semaines (représentation graphique de l'activité électrique du cœur, contractions du cœur), elle colle donc un électrode à chaque chevilles et à chaque poignets puis un sur mes côtes gauches et enfin deux entre la poitrine et deux sous le sein gauche. Le médecin constate en regardant sur l'électrocardiogramme que ma péricardite, ma tension et ma glycémie basse provoque de la tachycardie (rythme cardiaque plus rapide que la normal) puis m'ausculte. Ils m'emmène dans ma chambre. Je suis épuisée... Toute la nuit les infirmiers sont venu toute les heures prendre ma tension et mes pulsation cardiaque.

.Mon séjour à l'hôpital psychiatrique. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant