Mardi 11 octobre 2016

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Alex viens me réveiller. Je prend mon traitement. J'arrive à table, je sais pas pourquoi mais je suis de mauvaise humeur. Je mange 3 cuillères de ma "bouillasse"... Je vais fumer et Justine (patiente depuis 1 an et demi pour handicap et violence) me suit car elle veut "fumer" (je dirais plus "crapoter") sur ma clope alors qu'elle a pas le droit.
Comme tout les matin de pète des câble, je me fais chier dans ma chambre qui caille et qui pu les remontées d'égouts. Je décide donc je squatter les couloir de l'hôpital avec Tom.
C'est l'heure d'aller en sport, je n'ai pas le droit de faire sport à cause de ma péricardite (en plus je fume, je suis asthmatique et je mange de presque plus...). Les infirmières me disent de venir avec eux alors que j'ai un mot des urgences qui m'interdit absolument de faire sport. Du coup de leur dit que j'ai pas le droit de faire faire sport. Mais ils cherchent pas pourquoi. Je leur dit que j'ai une dispense que ma mère a donner en "main-propre" lors de mon admission vendredi. Dr Camly (interne psychiatre) m'interpelle et me demande que je lui donne ma ventoline.
Et là, ça part en couille :

Moi : Bah pourquoi ?

Dr Camly : Car vous n'avait pas le droit de l'avoir sur vous.

Moi : Mais vous vous foutez de ma gueule ou quoi ?!!

Dr Camly : Vous me parlez sur un autre ton !

Moi : Mais c'est de traitement d'urgence ! Il faut que je la garde sur moi !

Dr Camly : Bah si vous faite une crise vous avez cas venir réclamer votre ventoline au bureau.

Moi : Mais j'ai pas que ça a foutre de venir réclamer ma ventoline en pleine crise ! Déjà vous faites rien pour mes crise de tétanie (des contractures involontaires  de quelques minutes à quelques heures d'un ou de plusieurs muscles, fréquemment situés au niveau des extrémités, des contractures des mains caractéristiques, appelées mains d'accoucheur, où les doigts sont en forme de cone , des orteils fléchis et des crampes)

Je lui jette ma ventoline en pleine tronche et je me casse dans ma chambre.
Je me met à chialer comme une pauvre conne dans ma chambre. Une infirmière viens me voir pour me dire que le médecin veut me voir (enfin, il était temps). Je suis donc l'infirmière et là je vois Dr Camly (putain...) :

- Que-est-ce que t'as à dire ?

- Bah rien.

- Excuse toi.

- Nan, je regrette pas.

Elle me coupe la parole
- Tu n'as pas à t'exprimer !

- Bah si justement je suis là pour ça, je suis venue pour ça et aussi me faire soigner !

- Tu sors !!!

Et encore une fois je me casse en claquant la porte.
10 minutes plus tard, Martine (infirmière) viens me chercher en disant que le médecin veut me voir. Je commence à m'énerver. Elle me rassure en disant que c'est seulement le médecin généraliste. Alors j'y vais.
Elles prend ma tension et mes pulsation cardiaque. Elle écoute aussi mon cœur et mes poumons. Elle commence à vouloir discuter, alors je commence à me braquer. Mais elle a pas lâcher l'affaire, elle a bien creusé elle ! Du coup je lui ai tout expliqué, elle ma comprise et elle a dit aux infirmiers de faire attention avec moi, pour le sport, le moral et mes douleurs au cœur.
Après ça, j'ai été faire des autocollant (ouais, j'suis une gamine !) en attendant que les autres rentent de sport.
Ils arrivent et il est déjà midi, c'est l'heure de manger, j'arrive toujours pas manger, j'ai toujours blocage et je ressent toujours pas la faim ni la soif. Je mange 4 cuillères de yaourt, je me force à fond même le yaourt a du mal à passer. Tout ça pour avoir ma clope quoi...
L'après-midi on a joué au baby-foot et aux Incollables. Puis on a fait les loques en salle-télé.
Diner, toujours pareil, je mange presque pas. Et me suis couchée tôt.

.Mon séjour à l'hôpital psychiatrique. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant