Aaron's heart.

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Point de vue Aaron.

Vous avez déjà roulez pendant 4 heures sans échanger un mot avec les personnes autour de vous ? Eh bien moi oui. Pendant les 4 dernières heures nous séparant de Los Angeles, personne ne disait mots dans cette foutue voiture, merci la solidarité. Peut-on dire que je me suis pris un râteau par Juliet ? Nan. Elle n'a pas donné de réponse, c'est tout. Quand Lyza a vue la panneau indiquant Los Angeles, elle était euphorique, tout le contraire de Juliet qui ne disait rien. Ca fait plaisir, au moins 1 sur 2 qui semble ravie. Nous venons d'arriver au petit hôtel modeste de la côte ouest que j'ai réservé et je commence a me demander si être dans la même chambre que Juliet est une bonne idée. Malheureusement -ou heureusement je ne sais pas trop- pour moi, Max dit.

- Lyza, ca te dis de partager la chambre avec moi ? Je ne tenterais aucune approche de type sexuel sur ta cousine. Précise-t-il a Juliet. Enfin, pas pour l'instant.

Elle ne cache pas sa joie a cette proposition, évidement. Merci mec, la solidarité.

Valises en main, nous nous dirigeons vers l'entrée de l'hôtel, rien d'extravagant pour ce dernier, rien de luxueux, juste de quoi dormir, se doucher et plus si affinité. Oui, on peut toujours rêver.

- On va se changer et on se retrouve dans le hall pour 19 heures 30 ? Comme ça on va manger et après on va en boite pour fêter le début des vacances ? Propose Max en souriant.

- Je suis totalement pour !

Et c'est ainsi que Juliet et moi même partons en direction de la chambre 15 au deuxième étage, bagages en main et dans un silence de mort. J'ouvre la porte de notre modeste chambre composé d'un lit 2 places au centre de la pièce, recouvert de draps blanc, de moquette au sol gris clair et d'une petite salle de bain au carrelage blanc. Nous posons respectivement nos affaires a des coins opposés de la chambre, le silence est gênant.

- Peut-on parler Juliet s'il te plait, parle moi.

- Pour te dire quoi putain Aaron ? Tu veux que je te dise quoi ?

- Mais réagis, je sais pas moi dis quelque chose. Tu peux pas juste te taire et attendre que ça passe.

Elle me regarde longuement.

- Tu comprends rien a rien Aaron !

- Comprendre quoi ? Si tu ne m'expliques pas tes pensées je ne peux pas te comprendre Juliet ! Et pourtant j'essaye de te comprendre, crois moi ! Un soir tu me dis que tu tiens a moi, le lendemain tu pars pour l'Europe sans me donner plus d'explications que ça. Que veux tu a la fin ?

- La vérité c'est que je ne sais pas ce que je veux ! Je t'apprécie vraiment beaucoup mais quand je commence a me dire que t'es un mec bien je te surprends entrain de flirter avec une blonde a gros seins et je me rappelle que je ne peut pas être ton genre de fille. J'ai des yeux marrons et des cheveux marrons, j'ai pas de poitrine, j'ai un caractère de merde et je suis lunatique. Elles sont où tes bimbos, celles dont vous parler avec Max pendant des heures ? Je suis pas tout ça moi, un jour je t'aimerais et un jour je ne pourrais même plus te voir tellement tu me gaverais pour des raisons futiles. Je suis pas vraiment un bon choix Aaron.

- Et si moi je ne t'aime pas, qui t'aimeras ? Demandais-je avec mépris.

A peine les mots sortis de ma bouche, je me traite de tout les noms mentalement.

- Juliet ce n'est pas ce... Commençais-je.

- Nan. Tu as tout a fait raison.

Et sans un mot de plus elle prends son sac de vêtments et des affaires de toilettes et s'enferme dans la salle de bain. Mais quel con.