Chapitre X : Dimanche 8 Novembre 1942, Algérie, Opération Torch

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Ils allaient bientôt arriver à Oran, ils formaient la force Centre, à l'Ouest il y avait la force Ouest qui débarquait au Maroc et à l'est, la force Est qui débarquait à Alger. Huit cents cinquante navires pour trois débarquements qui devaient défaire le Maghreb de l'occupation nazie et du régime de Vichy. Cependant le célèbre Erwin Rommel les attendait là bas, en Lybie, prêt à les achever si l'armée française ne se rangait pas de leur côté.

Ils étaient plus de cent sept milles hommes, soldats, officiers, état-major, cuisinier, commis, toute la force de débarquement et l'équipage des navires, il y avait environ deux cents navires et cent dix barges ''Huggins'', les barges de débarquement, rien que pour la force Centre qui était forte de trente cinq mille hommes. C'est l'amiral britannique Andrew Cunningham qui dirigeait cet armada, si ''petit'' par rapport au futur débarquement de Normandie, le même qui leur parla dans le Nevada presque un an plutôt, arrivant d'Angleterre il avait était envoyé à Pearl Harbor pour remettre un peu d'ordre et était ensuite retourné en Angleterre pour préparer l'Opération Torch.

La nuit venait de tomber, les officiers leur avaient conseillés de se reposer la journée car ils débarqueraient pendant la nuit.

Au sol la direction des opérations serait faite par Eisenhower, pas en personne, mais de loin, par contre ils seraient dirigé, directement cette fois, par le général de division Lloyd Fredendall.

Outre les allemands, il y avait quand même une partie de l'armée française, ce n'était pas rien, ils occupaient beaucoup de terrain et, malgré leur défaite de 1940, ils étaient toujours sous les ordres de Vichy, qui était à son tour contrôlé par le troisième Reich. John et Max allèrent se coucher, et dans la soirée :

« - Venez voir, cria un officier à l'extérieur, il y a une bataille déjà !! »

A peine John ouvrit sa porte que déjà des dizaines de soldats couraient à la proue du navire, il appela Max et allèrent les rejoindre voir ce qu'il ce passait.

« - C'est pas le soulèvement de la résistance ça, demanda Max ? »

Soudainement, étonné des ses propos, John s'arrêta net et se retourna vers lui :

« - Comment saviez vous ça alors que vous n'étiez même pas au courant de Pearl Harbor, lui demanda John toujours choqué »

« - Je dois avouer que j'aime bien cette période de l'histoire, lui répondit il avec un sourire »

John le regarda toujours aussi surpris, puis, avant qu'il parle Max dit :

« - Et j'ai un peu réviser quand on était à Détroit aussi, dit il avec un faux air déçu, sachant que sa première intervention n'avait pas été crédible »

Quand ils arrivèrent à la proue ils voyaient au loin des flashs et des explosions, ça venait d'Alger, la révolution algéroise avait commencé, ils allaient donc bientôt arriver. Mais en attendant ils retournèrent se coucher.

« - TOUT LE MONDE DEBOUT, H-2, cria l'officier de pont »

John se leva vite, Max, Juliet et les trois autres hommes se levèrent quasiment en même temps en baillant et ronchonnant. La montre à John indiquait vingt trois heures, quand ils dirent la nuit il ne pensait pas vraiment à cela mais faudrait faire avec. Il mit son treillis, son barda sur le dos, son casque sur sa tête et ils sortirent tous, dehors des dizaines de navires étaient presque alignés parfaitement, mais avec près de vingt mètres d'écart à chaque fois, les barges de débarquement étaient collés aux navires et on y descendait avec de grands filets épais, les premiers étaient déjà prêt.

Voyage dans le temps 2 : Histoire d'un nouveau mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant