Chapitre 06

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Avec Margot on a pris la décision d'en savoir plus sur les disparitions et pour cela il faut s'introduire dans le bureau de la directrice ; ce n'est pas une mince à faire. Ce n'est pas l'idée la plus rassurante qu'on eut mais qu'est-ce qu'on a à perdre, la vérité n'est–elle pas plus importante que tout le reste ? Je m'en moque de me faire prendre mais ce qui me fait peur c'est que Margot y soit mêlée et je ne veux pas qu'elle est d'ennuis. J'ai essayai de la faire changer d'avis, de lui faire peur, de lui exposer les conséquences qui peuvent être grave ; mais rien à faire elle est plus têtue que n'importe quelle autre personne. Une fois le plan établie, l'heure choisie, les différentes issues imaginées, les plusieurs diversions ; le plus dur est à venir. Aujourd'hui on est dimanche, le jour le plus favorable à ce genre d'actes, je ne veux pas me dire qu'on va fouiller, on va plutôt regarder. Après la cantine, je rejoins Margot dans le couloir, on se dirige vers le bureau de la directrice. Margot se place devant moi pour que personne ne me voie essayant de forcer la serrure. J'entends des pas puis mon équipière semble entreprendre une conversation avec quelqu'un. C'est du sérieux tout ça. On est censé être discrète. J'ai bien dit censé.

Soudain Hema me pousse de la porte et attrape une épingle se trouvant dans ses cheveux, elle arrive par quel miracle à ouvrir la porte. Elle nous regarde et dit : « Putain c'était moi qui devait chercher les dossiers, pas vous. Mais bon sang qu'est-ce que vous foutez là, ce n'était pas prévu. »

Je lui répondis : «Si cela peut te rassurer on n'avait pas non plus prévu que viendrait nous aider »

«Bon arrêtons de parler et trouvons ces foutus dossiers ! »

On vérifia une dernière fois s'il n'y avait personne dans le couloir et on entra. On ouvrit tous les tiroirs, toutes les armoires, regarda sous les meubles, sous le tapis. Rien mais où sont-ils ? Il doit bien avoir une trace des disparitions. Margot fit signe qu'il faut sortir, Hema et elle sortirent du bureau, elles m'appellent mais je ne comprends pas où ces papiers pouvaient bien être. Les filles saluent une personne, des bruits de talons frappant le sol approchent. Oh non, ce n'est pas bon tout ça, pas bon du tout. Lorsque je distingue le bruit du mécanisme de la porte, il faut que je trouve une issue et vite. Réfléchis Edwige, réfléchis. Je saute alors par la fenêtre, j'atterris dans un arbre, la tête vers le bas.  Les filles arrivent en courant et me décrochent de la branche parce que oui mon pull c'est accroché à cet arbre. Une fois les pieds sur terre (et c'est le cas de le dire). Les deux me traitent de folle, en même temps ce n'est pas très commun de sauter par la fenêtre. Mais si c'était à refaire, je ne le referais pas, c'est trop stressant !

Les mystères d'Edwige Où les histoires vivent. Découvrez maintenant