Chapitre 12

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Le courage ce n'est pas l'absence de peur, c'est le fait de surmonter cette peur et passer outre
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Ce fut l'après-midi la plus longue que Hayden n'ait jamais connu ! Et pourtant, elle en avait connu de long moment. La salle commune Gryffondor était presque pleine à craquer, tous parlaient avec ferveur sur les derniers événements, ignorant les Weasley et leurs airs dépités. Tous ce qu'ils voulaient, c'était des ragots...

Au crépuscule, incapables de rester assis là plus longtemps, Fred et George quittèrent la salle commune et montèrent dans leur chambre. Hayden les suivit des yeux, se demandant s'ils étaient seulement allé se coucher où s'ils allaient tenté quelque chose pour leur sœur. Elle ne voulait pas qu'ils se mettent en danger. Et elle détestait cette partie d'elle même qui pardonnait si facilement aux jumeaux ce qu'ils lui avaient fait...

– Elle savait quelque chose, Harry, dit soudainement Ron qui ouvrait la bouche pour la première fois depuis qu'ils s'étaient croisés tous les trois. C'est pour ça qu'elle a été capturée. Ce qu'elle avait à nous dire n'avait rien à voir avec les imbécillités de Percy. Elle avait découvert quelque chose sur la Chambre des Secrets. C'est la seule raison possible...

Ron se frotta les yeux.

– Elle vient d'une famille de sorcier aux sangs purs... ajouta-t-il.

Hayden ramena ses genoux à son menton, se recroquevillant sur elle-même. Elle regarda le soleil rouge sang disparaître à l'horizon. Elle se sentait tellement inutile, et pourtant, elle resta assise là, à attendre patiemment. Elle ne savait pas trop ce qu'elle attendait. Un signe ? Une parole ? Un geste ? Ça pouvait être n'importe quoi.

Hayden tourna les yeux vers Ron qui ne la voyait pas. Peu importe ce qu'elle attendait, elle attendrait.

– Harry, continua Ron, est-ce que tu crois qu'il y a une chance pour qu'elle ne soit pas...

Les yeux verts de Hayden glissèrent sur Harry. Elle voyait bien sur son visage qu'il ne croyait pas un instant que la petite puisse être vivante, et pourtant, il ne pouvait se résoudre à le dire à voix haute.

– Tu sais quoi ? Je crois qu'on devrait aller voir Lockhart et lui dire ce qu'on sait. Il va essayer d'entrer dans la Chambre. On peut lui dire où elle se trouve, à notre avis, et lui révéler qu'elle abrite un Basilic.

Harry approuva mais Hayden, elle, resta bouche bée. Un Basilic ? Lockhart ? Doucement, doucement, doucement. Lockhart n'était-il pas qu'un usurpateur ? Tentant de s'octroyer des bien-faits sur ce qui ne s'est jamais produit ? Et un BASILIC ? Mais à quel point ce périple allait être dangereux ?! Franchement, si Lokhart n'était pas en train de faire ses valises à l'heure qu'il est, c'est un fou !

Pourtant Harry et Ron semblait assez crédule pour penser que Lockhart était encore là. Hayden eut un petit rictus. Pour penser aussi bien des gens autour d'eux et être aussi naïfs, ils avaient du vivre une sacré belle-vie ! Tous les deux !

Lorsque les deux amis, suivit de Hayden dans la cape d'invisibilité, sortirent, personne ne les en empêcha, trop occuper à parler, trop désolé pour les Weasley et trop triste de quitter Poudlard.

Hayden retira la cape une fois dehors, puis la rendit à Harry avec une certaine mou. Celui-ci lui sourit et la remit rapidement dans son dortoir, caché dans une malle bien fermée.

La nuit tombait lorsqu'ils arrivèrent tous les trois dans le bureau de Lockhart. Dedans, on pouvait entendre des bruits de pas précipiter, Hayden crut entendre le bruit d'une malle qui se ferme et les pas de courses impatient du professeur. Finalement, il n'était peut-être pas aussi débile qu'il en avait l'air !

L'Ombre de Harry PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant