10 minutes avant

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10 minutes avant :
Ah, nostalgie quand tu nous tient...
Je crois que l'atmosphère de ce sombre cachot m'a fait sombrer dans la nostalgie et la mélancolie car je ne cesse de me ressasser les mêmes souvenirs. Les journées entières passées à travailler dur pendant que les autres s'amusait dehors. L'ignorance de ma mère. La fermeture d'esprit et la méchanceté de mon père. L'arrogance et l'orgueil de mon frère. Et ne me parler même pas de ce qui devais être mon promis! Je devais me marier avec un riche natif érudit mais "malheureusement" il a été assassiner en pleine cérémonie. Cela avait fait une sacré polémique! Déjà qu'au lycée on m'appelais "coeur de pierre", "insensible", "reine des glaces", "robot", "intello" et j'en passe. On ne va pas dire que cela avait embelli mon image. Tout le monde me prenais pour une femme froide et insensible, ne pensant qu'à travailler et à faire avancer les progrès scientifiques, technologiques et médicaux. Et c'était devenue la vérité. Après tout, je n'avais pas besoin d'aimer ni d'être aimer. Tout ce que je désirais c'était le pouvoir et le progrès de la science, de la technologie et de la médecine. Mais, au moment où nos regards ce sont croiser, j'ai sentie que quelque chose m'attirait vers toi et seulement toi.
                                                                                                            — Jeanine Matthews
Note de l'auteur :
Voilà quelques petits  "souvenirs" de l'enfance de Jeanine. Ne vous inquiétez pas, je parlerai de Caleb dans les deux prochains chapitres et dans l'épilogue. N'hésitez pas à laisser un com, un avis et/ou un petit conseil.
Bisous,
@sadgrungebaby

La dernière heure d'une condamnée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant