Chapitre 5

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Point de Vue : Mayden Keegan

Je ne savais pas pourquoi je faisais autant de crises ces derniers temps, certainement parceque j'étais stressée à mort. Je n'avais jamais aimer les contacts, et je n'aimais pas les bains de foule. Pourquoi j'étais comme ça ? J'aurais bien aimé le savoir.

J'avais le visage niché sur son torse et ses bras puissant m'entouraient, formant une cage autours de moi. Il déposa un baiser sur le haut de mon crane avant que nous nous séparions. Je crois que j'étais rouge comme une tomate, et je regardais le sol, pour ne pas croiser son regard.

- Mayden, Regarde moi, jai l'impression d'être moche quand tu ne me regardes pas. Dit-il sur le ton le plus naturel qui soit.

Je relevais la tête, et vis un sourire sur son visage si dur par moment.

- On peut rentrer, je suis fatiguée, assurais-je.

- Comme tu veux princesse, accepta-t-il.

Pour quoi m'appellait-il princesse ? normalement c'est le genre de surnom qu'un garçon donne à sa petite-amie non ? Qu'est-ce que ça voulais dire. Je me crispais a ces pensées qui n'arretaient pas de m'assaillir, et Justin sembla le remarquer.

- Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise en t'appelant princesse, excuse moi, ajouta-t-il.

Je ne répondis rien, pas parce que je ne voulais pas répondre, mais j'étais terrifiée de ce que j'aurais répondu à sa phrase. Justin avait le don de me faire peur et en même temps de me fasciner, peut-être parce que je savais qu'il était inaccessible.

Nous roulions beaucoup moins vite que tout à l'heure dans le sens inverse, mais j'étais contente, car même si ce n'était pas le meilleur après midi que j'aurais pu passé, je n'avais pas envie que la journée se termine. Je ne voulais pas qu'on se dise au revoir sur le trottoir. Justin s'arrêta sur le bord de la route, et je descendis de la moto. Il ne coupa pas le moteur. Il était peut-être préssé. Je retirais mon casque et posa ma main sur la sienne. Il tourna la tête, m'interrogeant du regard.

- Demain ? dis-je assez bas, mais tout de même fort pour couvrir le bruit du moteur.

- Comment ça demain ?

- Tu pourrais m'emenner au QG ?

- Je sais pas si c'est une bonne idée que je vienne te chercher... tu es fatiguée, tu devrais te reposer.

- Promis, mais j'ai pas envie de rester seule à attendre je ne sais quoi.

- Demain je ne peux pas, j'ai déjà un truc de prévu.

- Oh... chuchotais-je, quelque peu déçue.

- Tu n'as qu'à, je sais pas, aller voir tes amis. Il retira son casque pour me dire au revoir.

Je plaquais mes lèvres sur sa joue, et les retirais tout de suite, gènée. Il avait lui aussi l'air,  gênée ? Il baissa les yeux sur le sol.

- Merci pour la virée en moto, le remerciais-je en prenant sur moi pour paraitre le plus normal possible, parce qu'au fond de moi, je dansais comme une dingue, c'était ... cool.

Il mima un sourire avant de remettre son casque, et de repartir en moto, il accéléra d'un coup, faisant vibrer toute les fenêtre de la rue. Quelques passants, se retournèrent sur son passage, et me lancèrent un mauvais regard. Mais je me fichais bien du regard des gens pour une fois, je n'avais jamais eu le courage d'embrasser un garçon, même sur la joue, mis apart, mon père. Comme vous l'aurez compris, je n'ai pas une grande expérience en matière de garçon, c'est peut-être ça qui me terrifie le plus au fond, donner tout ce qu'on a de plus précieux à une personne en qui on a confience les yeux fermer, et qui d'un revers de main peut tout gacher.

Je rentrais dans l'immeuble, un vieille femme était sur son palier, et me lança un très mauvais regard avant de prendre la parole :

- Vous n'avez pas honte mademoiselle ? déjà ce matin vous avez fais un vacarme pas possible avec votre petit-ami, et maintenant, il remet ça avec cette saloperie de moto, Aboya-t-elle sur un ton méchant et plein de reproche.

- Excusez-le madame, je lui dirais de faire attention la prochaine fois, répliquais-je sur un ton faux-cul.

C'est vrai que Justin avait tendance à parler fort, mais ce matin, je ne crois pas que nous ayons fais beaucoup de bruit et même si c'était le cas, elle n'a pas à se meler de nos affaires. C'est vrai qu'il a fait beaucoup de bruit en partant, en faisant ronroner le moteur, enfin si on peu appeler cela ronroner... C'est un mec entier, il aime les grosses motos, et doit certainement passer son temps à bricoler sur des voitures quand il en a le temps, mais c'est ce qui le rend aussi attachant.

On frappa a la porte, il était déjà très tard, et je me demandais bien qui ça pouvait bien être à cette heure-ci. J'ouvrais la porte, et tombais sur un homme, mon coéquipier. Que venait-il faire ici ? Je me décalais du passage, pour lui permettre d'entrer. Il pénètra dans l'appartement sans un mot, et alla au salon.

- Mayden, le chef m'envoie pour te donner de nouvelles instructions. Il ne veut pas que tu fasses tomber le chef du gang, pas uniquement, Un certain Justin Bieber aussi. Je t'ai apporter son casier judiciaire, et son dossier psychologique, pour que tu saches à quoi t'attendre et comment réagir en sa présence. Je dois y aller, fait attention à toi, ce mec là c'est pas un enfant de cœur.

- Ne t'en fais pas pour moi, essayais-je de paraitre la plus calme possible, alors qu'au fond, j'étais tétanisée, et loin d'être calme.

Il resorti comme il était entré, c'est-à-dire sans un mot, et je replongeais dans ma paranoïa. Et si Justin se servait de moi comme d'un pion pour parvenir à ces fins, et qu'il me tuait. Il avait l'air tellement gentil et amical pourtant . j'étais déçus par mon manque de méfiance envers lui, mais comment pourrais-je me méfier d'une personne qui connais tout de moi ?

*L'amour a le pouvoir de transformer des individus ordinairement posés et sensés en paranoïaques obsédés par des pensées calamiteuses et millénaires.*

Criminal Boy /w Justin Bieber ( EN PAUSE)Where stories live. Discover now