Chapitre 14

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  Je me réveillai en sursaut, dégoulinante de sueur, assoiffée et avec une seule pensée: Mais qu'est ce que c'était que ça?

Je sautai du lit pour foncer vers la salle de bain où je bu et me mouillai le visage. J'avais l'impression d'avoir participé à un marathon. Je regardai ma montre: 6h30. J'avais si chaud que je crus fondre sur place.

Un fois que je me suis lavée, maquillée et le reste, je mis mon pyjama dans ma valise et regardai l'heure: 6h55. Avec une béquille et beaucoup de difficulté, je sortis de ma chambre avec ma valise et en posant mon pied douloureux quand je voulais le bouger de gauche à droite. Qu'est ce que je n'aurais pas fait pour ne plus rien avoir du tout! En plus ma valise ne roulait pas, il y avait juste une poignée.

_Putain de bordel de merde, lâchais-je avec beaucoup d'agacement et de plus en plus sur les nerfs.

_Et ben, ça y va les gros mots le matin.

_Salut Erik, soufflais-je. J'en ai marre de ma cheville.

Il me dis un "je sais" puis, il me prit la valise alors qu'il avait déjà deux sacs.

_Non, laisse...

_Toi laisse, répliqua-t-il gentiment. Vas plutôt chercher ta deuxième béquille.

J'obéis sans chercher à discuter. A quoi bon se chamailler? Une fois que j'ai récupérée ma béquille, je le suivi jusque dans l'ascenseur, et en descendant nous échangeâmes nos numéros car nous ne l'avions pas encore fait. Une fois à l'extérieur de l'établissement, nous vîmes quelques voitures, dont celle de mon père. Un homme sorti de la voiture juste à côté en nous voyant approcher.

_Salut papa, dis-je.

_ Bonjour, comment vas-tu?

_Je vais bien, je n'ai plus mal au dos et ma cheville se remet petit à petit. Et toi?

_Ça va, ne t'inquiète pas. Donne moi sa valise s'il te plait, demanda-t-il à Erik.

_Papa, je te présente...

_Les présentations ont déjà étés faites. On a discuté pendant que tu te faisais masser le dos l'autre jour, me coupa-t-il gentiment.

Il mit ma valise dans le coffre. Quelqu'un toussa à côté de nous.

_Bonjour Erik.

_Bonjour papa, répondit mon camarade.

Je n'avais jamais rencontré son père. L'homme en question avait la tête et les épaules droites, un costume de bureau noir et il était grand. En le voyant on comprennait qu'il faisait attention à son apparence. Son fils avait hérité de ses yeux noirs et de ses cheveux.

"Je sais d'où vient le fier aigle royale" pensais-je.

_Papa, continua Erik, je te présente Marine Berria. Marine, voici mon père, Benoît Fast.

_Enchantée monsieur, dis-je.

_De même mademoiselle. J'ai beaucoup entendu parler de vous.

Un éclat d'amusement traversa son regard qui se dirigea vers son fils qui avait, dans un premier temps, l'air gêné puis contrarié. Pendant que nos pères discutaient, Zoé et Jade nous avaient rejoins, pour nous dire au revoir. Jade fut la première à partir mais je ne vis personne venir chercher Zoé. Elle nous expliqua qu'elle s'en irait plus tard mais qu'elle resterait pour le moment avec Aris.

_Bon, ce n'est pas que l'on ne veut pas continuer à discuter, mais nous avons beaucoup de route à faire, fit mon père.

_Je comprend, nous aussi. Au plaisir de vous revoir, nous adressa monsieur Fast.

AliumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant