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PARTIE 11 -

Djibril : Ton enfant, il est de qui...?

Quel hmar. Personnellement je le pense encore aujourd'hui,si j'avais été à sa place j'aurai compris directement. Je ne suis pas khemja quand même et je ne déménage pas pour rien.

Moi : Un homme. Tu connais pas.
Djibril : Tu sais dans ce quartier on se connait tous donc dis toujours.
Moi : Pas tellement. Je te connaissais pas.
Djibril : Moi aussi, Hicham m'a déjà parlé de toi.
Moi : TU CONNAIS HICHAM ?

J'étais choquée tah les oufs.

Djibril : Oui. C'est mon cousin.

J'ai cru j'allais tomber dans les pommes zeubi. Mon violeur était le cousin de l'homme que j'aime.

Je me souviens plus trop mais je crois que je n'ai pas répondu.

Hicham : Vous faites quoi vous deux là ?
Djibril : Rien j'demandais à cette hmara il était de qui son gosse elle veut pas répondre.
Moi : Reste tranquille toi tu parles trop mal.
Djibril : Ta gueule prends pas la tête hafek merci au revoir.
Moi : Beleh fomok !
Djibril : Tu crois j'suis un zemel pour tu parles comme ça ?
Hicham : Vos gueules vous deux vous cassez la tête wAllah 3adim.

Y a eu un blanc parce que malgré tout c'est vrai que j'ai toujours un peu (beaucoup) écoutais Hicham mdr.

Djibril : Et toi couz tu sais il est de qui son gosse ?
Hicham : Personne le sait dans le quartier. Mohim pas envie de parler de ça j'vais aider khalti. Salam
Moi : Salam
Djibril : A toute salam

Je commence à partir parce que moi aussi je devais aider c'était quand même mon appartement et je n'avais aucune envie de rester avec Djibril.

Djibril : Attends vite fait j'ai un truc à te dire.
Moi : J'ai pas ton temps bouge toi.
Djibril : Tu tiens pas à ta vie toi je t'ai dis de bien parler ! D'abord pour commencer hafek accepte mes excuses. Smeh vraiment. J'étais pas dans mon état normal ce jour là. Je regrette tout le temps, chaque jour depuis que c'est arrivé. Surtout depuis que je sais que c'est de toi que Hicham me parlait tout le temps. Y t'aime vraiment tu sais, y voulait venir te khtob après tes études. Etudes que tu ne pourras pas faire à cause de moi. Je sais que t'es forte parce que t'as le courage de m'écouter parler, alors que je suis sûrement le dernier être humain à qui tu voudrais parler. On m'a dit que c'est une fille ? Ma sha Allah. Mais n'oublie pas que c'est NOTRE fille. Je le sais, parce que si elle n'était pas de moi, tout le quartier s'aurait de qu'y elle est. Je veux qu'on est la garde partagée, ou que tu me laisses la voir autant que je veux. Et si tu refuses, j'irai te khtob. Même si Hicham me détestera quand il apprendra la vérité. Je vais pas me priver d'elle pour lui. Voilà.

Moi : Ne leur dis jamais que c'est toi, et ce que tu m'as fais. J'ai trop honte.

Et je suis partie dans l'appartement dans un coin assez isolé, pleurer encore une fois. Comme si il ne m'avait pas fais assez de mal il enfonce le couteau dans la plaie comme ça. Allah pardonne alors qu'y suis-je pour ne pas pardonner ? Je ne sais pas, personne sûrement. Mais je ne lui ai pas pardonné.

Après avoir pleurer pendant un petit moment je suis sortie de cette chambre d'amis qu'y était déjà toute prête. Je suis allée au salon. Il y avait Hicham, Djibril et d'autres de la cité qu'y regardaient la télé et qu'y rigolaient. Et puis les mama, qu'y criaient et couraient de partout. Toujours stressées mdr. Que je les aime ces femmes. C'est des perles. Ma sha Allah.

Et là y a ma cousine Leïa qui arrive, elle devait venir de se lver, c'est vrai que c'était seulement 12 heures et c'est une marmotte. Elle me claque la bise, on se tape des petites barres en pensant à comme on allait s'amuser dans cet appartement, oui car ça allait être un peu comme le sien aussi.

Et d'un coup elle voit les garçons assis ou plutôt zehma affalés sur le canapé, elle claque la bise à tout le monde, et au moment où elle arrive à Djibril, elle lui fait un groooos bisous, et elle s'assoit sur lui et ils rigolaient.

Ya zeubi ne me dites pas que c'est lui son voisin Djibril dont elle me parle tout le temps !

AIMEEEEEEEEEEEEEEEEEZ et Commentez hafek et je mets une suite ou deux cet après midi (promis) si il y a pleins de commentaires !

J'ai remarqué que mes suites ne sont pas très longues je tenais à vous dire qu'entre l'orthographe, me rappeler des dialogues et ma vie à côté, c'est assez difficile d'en écrire une comme ça en moins d'une heure. Donc smeh mais je ne peux pas faire mieux, pendant les vacances sûrement in sha Allah. :)

Anissa : seul avec son filsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant