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PARTIE 32 -

... : Allô ?

Moi : Allô ? Djibril ? C'est Anissa...

Et là il y a eu un gros gros blanc. Il ne répondait pas mais ne raccrochait pas. J'avais décidé en l'appelant que j'allais lui parler. Alors je me lance.

Moi : Je comprends que tu ne veuilles pas parler. On va dire qu'on a un peu échangé les rôles. Tu m'as fais quelque chose que j'ai jugé impardonnable alors que ce que je t'ai fais l'est bien plus. Je sais que forniquer est hram mais à mes yeux je n'ai absolument pas forniquer. Parcontre en voulant te priver de Soukaïna j'ai fais quelque chose d'odieux vraiment. WAllah je ne te demande pas de me pardonner mais je te demande de venir. Je suis à Biarritz. Sur le point d'accoucher. À l'hôpital ***********. Tu en as pour 5 heures de route en voiture et à peine 2 en train, ou heja comme ça. J'espère que tu viendras. Fais au moins ça pour elle. Salam aleykûm.

Djibril : Wa aleykûm salam.

Et il a raccroché.

Je ne vais pas vous mentir sur le moment je ne savais absolument pas est ce qu'il allait venir ou pas. j'espèrais seulement que oui.

J'ai accouché quelques heures plus tard. Je ne décrirai pas mon accouchement mdr, mais ça s'est assez bien passé. Étant donné que je n'avais pas de mari et que Djibril n'était pas là, celui qui m'a accompagné est, Saïd. Malgré tout.

Leïa s'est chargée d'appeler ma mère, mon père, mes frères et la petite. Pour les mettre au courant. Ils ont prévenus tout le monde. Ils étaient tous en route. Tout le monde venait de découvrir dans quelle ville j'ai passé ces 2 mois.

Quelques minutes plus tard, la plus belle des surprises, le plus beau des cadeaux que la vie m'a donné arriva. Si seulement vous pourriez ressentir, ou ne serait-ce que savoir ce que j'ai ressenti à ce moment là. Une infirmière qui me regarde, avec des yeux pétillants, et un sourire jusqu'aux oreilles. Et puis mon regard se baisse sur cette petite créature. Ma Soukaïna. Je l'ai tellement attendu. Ma princesse, ma perle. Quand l'infirmière l'a mise dans mes bras, je n'ai pas pu m'empêcher de regarder ses yeux. De la dévorer du regard. Elle me souriait. Elle était si petite. Et si belle. WAllah à mes yeux c'est et ça restera la plus belle. Jamais de ma vie je n'ai été aussi heureuse et épanouie que ce jour là. Dans ma tête une seule chose résonnait "ça y est, je ne suis plus seule, on est deux maintenant" je pense que jamais je n'aurai imaginé les sentiments qu'une mère peut éprouver pour son enfant. C'est un amour inconditionnel. Je pense que je n'aurai même pas pu l'exprimer avec des mots.

Je regardais ses petits yeux son petit nez sa petite bouche. Chez elle, tout me faisait craquer. Ma princesse, c'était mon portrait craché à l'exception des yeux... Elle avait des yeux très très clairs mais à la naissance on n'a toujours des yeux différents donc il faut attendre un peu. J'espèrais secrètement qu'elle ne prenne pas les yeux bleus océans MAGNIFIQUES de son père Djibril car dans ce cas là tout le monde allait comprendre. Mais mes yeux marrons-verts ne ressemblaient pas du tout aux siens. Je pense bien qu'elle aura les yeux de Djibril. Mehlich. Il faudra bien qu'ils soient au courant un jour.

Quand ma famille est arrivée, ils avaient tous les larmes aux yeux. WAllah. Surtout ma yemmah. Elle ne voulait pas la lâcher, et une fois que ma Soukaïna était dans les bras de quelqu'un d'autre elle l'avait toujours dans son champ de vision. Elle avait peur que ces hmars l'a porte mal ou heja comme ça.

Maman : Ah Ma Sha Allah ma fille je suis tellement heureuse. En plus elle est tellement belle.

Mehdi : Ah wAllah Anissa t'as fais une frappe ya zeubi !

Moi : Commence même pas à dire des gros mots devant elle wAllah !

Mehdi : Ah ouais smeh je réfléchissais pas.

Maman : Sale hmar.

Mdr, on passait un super bon moment tous ensemble. Et là Djirbil rentre. Essouflé.

Djibril : Elle est où Soukaïna ?

Là j'ai vu Saïd tourner sa tête vers moi, puis vers Djibril, puis vers Soukaïna. Et puis là il avait une tête juste Dégoûtée. Il s'approche de moi et me chuchote.

Saïd : Alors c'est lui le père ?

Moi : N'importe quoi.

Saïd : Mens pas Anissa, elle a ses yeux.

Et puis il s'éloigne. Je voulais lui dire "ATTENDS" mais il avait fait exprès de ne pas parler à voix haute pour pas que les gens m'entendent alors je n'allais pas me griller moi même. Je le regardais de loin. Il était beau mon Saïd. Je pensais secrètement que s'aurait été hella que ce soit lui le père de Sou. Mais mehlich, c'est le mektoub.

Mehdi répond à Djibril.

Mehdi : Dans les mains à Ilyes pourquoi ?

Djibril : Passe le moi Ilyes hafek.

Ilyes : Tiens.

Ilyes c'est mon petit frère au cas où vous avez oublié.

Djibril tenait Soukaïna dans ses mains. Il l'a fixée un long moment. Puis il s'est mit à pleurer, en souriant en même temps. Des larmes de joie je suppose. Et il commencait à lui faire plein de bisous sur sa petite tête.

Maman : Wouldi qu'est-ce qu'il y a pourquoi tu pleures ?

Mehdi s'est tourné vers moi et m'a lancé un regard qui voulait dire une chose "Je sais que c'est lui".

Au cas où vous avez oublié Mehdi est mon grand frère et s'est à lui que j'ai dis que je m'étais faite violer.

Il prend Sou des mains de Djibril et l'a met dans mes bras. Il choppe ensuite Djibril par le bras et l'emmène en dehors de l'hôpital. Tout le monde le suit. Et moi je devais rester là avec Sou dans mes bras sans savoir ce qu'il pouvait se passer.

Moi : Leïa vas y stp et raconte moi tout au téléphone !

Leïa : Saha.

Elle est partie. Je suis restée 5, 10 minutes à regarder ma princesse et à lui parler. Et là mon téléphone vibre. *Leïa ♥*

Moi : Allô ?

Leïa : Ouais Anissa, Mehdi y pète les plombs wAllah 3adim il a frappé Djibril jusqu'à mon père il l'arrête après il a crié que c'est Djibril qui t'a fait Soukaïna mais que t'étais pas conscentante que c'était un viol et là mon père et ton père ils l'ont pas tapé car il est devenu papa mais wAllah ils ont pleurés. Après tous les autres l'ont tapé. Mais il a pas la permission de revenir voir Sou...

Moi : Qu'est-ce que zerma permission ! Bien sûr qu'il a la permission dis leur tout de suite ! Djibril c'est le père de ma fille je ne veux pas qu'elle grandisse sans père alors maintenant laissez le et dîtes lui qui revienne.

Je l'entends répéter tout ce que je dis.

Puis Mehdi prend le téléphone...

AIMEZ hafek, COMMENTEZ.

Smeh c'est que la moitié d'une suite mais l'autre fois vous m'aviez dis que la moitié vous suffirez mdr. La suite pour tout à l'heure <3

Anissa : seul avec son filsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant