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PARTIE 39 –



... : Tu m'as manqué.
Moi : Toi aussi Saïd...


Il m'a prit dans ses bras, et il m'a serré fort.

Saïd : Pourquoi tu réponds jamais à mes messages ?
Moi : Tu sais très bien.
Saïd : Leïa elle m'a dit que elle t'a dit. Tu sais je m'en fous d'elle...
Moi : Si c'est le cas pourquoi tu l'as embrassé ?
Saïd : Wallah je sais pas, je vais pas te mentir, je sais pas.


Je n'ai pas répondu. Ça me faisait plus mal, c'était passé. J'avais eu assez mal comme ça. Mais j'avoue qu'il me manquait énormément. Jamais quelqu'un m'a manqué comme ça.

Saïd : Smeh wAllah de t'avoir fait du mal.
Moi : Mehlich.


HEUCHEUM j'ai commencé à pleurer, contre mon gré en plus. J'essayais de retenir mes larmes mais j'arrivais pas. J'ai tout fais pour, et il l'a vu.

Saïd : C'est pas la hchouma de pleurer arrête de te retenir comme ça on dirait une hegouna.

Il m'a fait rire.

Saïd : Et sinon comment elle va ma princesse ?
(Il parlait de Soukaïna mdr ne vous faites pas d'illusion)
Moi : Al hamdulileh elle va très très bien. Et toi comment tu vas ?
Saïd : Al hamdulileh. Et toi ?
Moi : Ça va hamdoullah. Et les amours alors ?
Saïd : Rien j'attendais que tu reviennes.
Moi : Tu dis n'importe quoi.
Saïd : Wallah 3adim je t'attendais.


Ça m'a fait sourire comme une gamine, comme quand il m'envoit des messages mdr. Le tram est passé, on ne l'a pas prit. On voulait passer du temps ensemble. J'ai appelé mon patron j'ai dis que je me sentais pas très bien. Il m'a dit de prendre ma journée, Saïd a fait pareil. Il est devenu plombier. Al hamdulileh il s'en est vraiment bien sorti. On se baladait en ville, on se tapait des barres c'était hella. À midi il m'a emmené au Mcdo de la cité où on habitait quand on s'est rencontrés. Ça rappelait énormément de souvenirs... Tout remonté. Trop de nostalgie. J'ai du pleurer 30 fois en une journée. Tout ça me manquait vraiment.

Après le Mcdo on est allés à la cité justement, devant la porte de mon ancien appartement, là où il scouatait tout le temps. Et on se racontait des souvenirs, des anecdotes. C'était trop trop trop bien. Wallah on se régalait, je serai bien restée encore des heures devant cette porte mais on est partis. On s'est baladés.
Vers 18 heures il fallait que j'aille chercher Soukaïna chez Leïa. Saïd est venu avec moi. Quand Leïa a ouvert la porte elle était figée, elle était choquée elle bougeait pas. Et puis elle nous a tapé la bise et nous a fait rentrer. On lui a raconté notre journée et nos souvenirs qu'on s'était racontés. Elle faisait partie de pas mal d'entre eux, et elle s'est prit des fous rires elle aussi. En une journée Saïd s'est réconcilié avec Leïa et moi et à revu Soukaïna.

Puis on est parties vers 20h30, Djibril ne rentrait que vers 21h. (Je tiens à préciser qu'entre moi et Djibril il ne se passe rien c'est juste un shab et le père de ma fille).


Saïd nous a raccompagné jusqu'à la maison. Je faisais à manger et lui il jouait avec Soukaïna dans le salon. J'entends la porte d'entrée s'ouvrir.

... : Anissa t'es où ?
Moi : À la cuisine !

...

Djibril : SAÏD ?!
Saïd : Salam Aleykûm.
Djibril : Aleykûm salam ah wAllah tu m'as fais peur.
Saïd : Mdr zen khey.
Djibril : Mdr ça va depuis le temps ?
Saïd : Al hamdulileh et toi ?
Djibril : Al hamdulileh je suis le plus heureux depuis que je vis avec ma fille.
Saïd : Et moi je suis le plus heureux depuis que...


Je n'ai pas entendu la suite, il s'est mit à chuchoter.

Moi : C'est quoi ces messes basses ya hmar?£
Saïd : Tu crois je vais te le dire dahka ?
Moi : Dis moi.
Saïd : Rêve mdr.

Ils se sont mit à rigoler tous les deux ces hmars.

Moi : Bon venez manger.

Ils mangeaient et moi je donnais à manger à ma princesse. Elle souriait tout le temps. Ce jour là on peut vraiment dire que j'étais la plus heureuse. Et quand je voyais Djibril et Saïd parlaient et rigolaient comme si c'était des shabs d'enfance ça me faisait tellement plaisir. J'étais enfin appaisée. J'étais plus qu'heureuse.

Je suis ensuite allée coucher Soukaïna. Puis j'ai regardé la télé avec ces hmar jusqu'à 1 heure du matin. Saïd devait rentrer.

Moi : Mais non reste dormir ici y a encore deux chambres de libres ! Allé reste...
Saïd : Bon d'accord. Mais que ce soir.
Moi : Haha c'est mal me connaître !
Saïd : Je resterai pas plus Nissou !
Moi : Siiiiii.

Il a lâché l'affaire il sait très bien que je ne change jamais d'avis. Quand il est parti dormir vers 2 heures je suis allée lui dire bonne nuit devant sa chambre. Je l'ai pris dans mes bras comme une gamine tellement j'étais petite à côté de lui, je l'ai serré fort. Très très fort, comme si il allait partir et que j'essayais de le retenir. J'aurai aimé rester comme ça pendant des heures. J'étais bien. Je me sentais pas seule. J'avais l'impression d'exister vraiment. Je ne voulais jamais le lâcher.


Moi : Tu me laisseras plus hein ?
Saïd: Je te promets.
Moi : Jure le ?
Saïd : WALLAH 3ADIM !

Il a mis chacune de ses mains sur une de mes joues, il m'a levé la tête et il m'a fait un bisou sur le front.

Saïd : Tu seras ma femme un jour in sha Allah.
Moi : In sha Allah, si t'as arrêté toutes ces merdes...
Saïd : J'ai arrêté Anissa, maintenant je veux être qu'avec toi et Soukaïna.. Et puis Djibril vu que c'est obligé mdr...


J'ai rigolé. Et oui je suis condamnée à vivre avec Djibril toute ma vie. Mais ça me dérange pas, c'est pour le bonheur de ma fille et c'est hella la co-habitation.

Mohim après j'ai fais un bisou sur la joue à Saïd et je suis allée rejoindre Djibril dans le salon. J'étais soucieuse.

Djibril : Pourquoi tu stresses ?
Moi : Je sais pas quoi penser Djibril wAllah.
Djibril : Tu sais ce qu'il m'a dit tout à l'heure en chuchotant Saïd ?
Moi : Non ?
Djibril : « Et moi je suis le plus heureux depuis que...j'ai retrouvé ma Anissa »

J'ai souris, comme une hmara ENCORE une fois.

Djibril : Il t'aime vraiment Anissa.
Moi : Ouais, je sais pas trop.

Puis je suis allée me coucher.

Saïd a demandé ma main à mon père la semaine d'après, devant toute ma famille, devant Djibril, Leïa et Soukaïna. (c'était les vacances c'est pour ça que ma famille était là). Mon père a accepté sans hésité. J'étais tellement heureuse, wAllah c'est encore une fois indisable. J'ai sauté sur Saïd. Il me faisait pleins de bisous sur le front. J'étais dans un rêve. J'avais ma princesse et j'avais enfin trouvé celui qui allait passer le reste de sa vie avec moi.

Puis avec Saïd on s'est isolés.

Saïd : Alors, tu me crois maintenant ?
Moi : Oui...

On s'est mariés le jour de notre rencontre, le jour de mon arrivée à Biarritz, le 2 Mai. Seulement c'était 2 ans après. Le mariage était juste Parfait, Magique. Quand je suis partie en lune de miel, c'est Djibril qui a gardé Soukaïna. On est partis une semaine et demi, c'était PARFAIT. À notre retour, Djibril nous a présenté une fille. J'ai tout de suite remarqué qu'il l'a regardé comme quand avant il regardait Leïa. Elle s'appelait Ariadna. C'est une espagnole convertie Ma Sha Allah. Elle était toute hnina. Je suis tout de suite devenue bonne copine avec elle.

Anissa : seul avec son filsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant