Deuxième chapitre

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Je me lève avec difficultés de mon lit, et vois que Ly est dans le même état de fatigue que moi. Je la caresse puis elle commence à ronronner avant de vouloir se coucher sur moi.

-Non ma grande, si tu veux dormir ce sera sans moi.

Je vais donc en direction de la cuisine pour me préparer un petit-déjeuner. Je suis presqu'en train de m'endormir sur mon bol de chocolat chaud, quand mon cellulaire se met à sonner, me tirant de mon état de somnolence.

-Allô, dis-je d'une voix endormie ?

-N'oublie pas que tu dois manger à la maison, nous sommes dimanche, crie la voix de ma mère de l'autre côté de la ligne !

-Oui je sais maman, je suis justement en train de me préparer.

-Il y a plutôt intérêt, il est plus de dix heures et demi, nous t'attendons à midi précise !

Et elle raccroche. C'est donc pour ça que je me suis levé... Je finis mon maigre repas, me brosse les dents, me coiffe, m'habille assez classe, me chausse, et prends mes lunettes avant de me précipiter dans un bus de ville qui me dépose au parking se trouvant à l'extérieur de la ville et contenant la majore partie des voitures des habitants, car sauf exception, les voitures sont interdites dans le centre-ville.

Enfin, une fois devant ma voiture, je démarre et roule vers un repas dont j'en sais déjà l'issue. J'arrive très exactement à onze heures cinquante-neuf devant la demeure immense de mes parents. Je traverse la cour gigantesque et sonne à la porte à midi pile !

-Ce n'est pas trop tôt, lâche-t-elle de manière hautaine.

-Bonjour maman, merci de t'inquiéter de l'état dans lequel je me porte.

-Rentre imbécile...

Ça ? Ce n'est que ma mère... Je m'avance dans le salon disproportionné pour rejoindre mon père assis dans son fauteuil roulant, en train de lire, je pense, le même journal depuis son accident, c'est-à-dire, celui où est paru l'article de ce dernier.

-Salut p'pa.

Il lève des yeux noirs vers moi et les repose ensuite sur sa revue.

-Le déjeuné est prêt si tu veux bien.

J'aide donc à installer mon père tandis que ma mère dispose sur la longue table en verre quatre...quatre couverts ?

-Vous avez un invité surprise ?

-Tais-toi donc, c'est n'est que ta sœur, vocifère mon paternel !

Je ne réponds rien et finis de l'installer. Lorsque la sonnette retentit, ma mère se rue sur la porte d'entrée.

-Ma chérie ! Tu es tellement belle ! Ça fait si longtemps ! Viens nous rejoindre !

Ma sœur Lady est une femme exceptionnelle, elle est adorable en plus d'être jolie, intelligente, serviable, on ne peut rien lui reprocher. Elle est de grande taille, ce qui lui donne une silhouette élancée et fine, elle a de longs cheveux bruns qui lui arrivent au niveau du bassin, ses yeux sont d'un bleu perçant, ils peuvent vous électriser, elle a de fins traits sur le visage ce qui accentue sa douceur.

Vous l'avez compris, j'admire ma grande sœur.

-Salut petit frère, comment te sens-tu ?

-Bonjour Lady, et bien ma foi, aussi bien que je le peux. Comment ça se passe au bureau ?

-Ne m'en parle pas ! Une catastrophe ! Figure-toi qu'un monsieur est venu me voir afin que j'organise un procès pour juger le voleur de son nain de jardin. Non mais te rends-tu compte ?!

À l'aube d'une nuit d'hiverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant