Épilogue

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- Réveille-toi, putain, réveille-toi Guillaume. Tu peux pas me laisser seul...

Les "bip" réguliers des quelques machines qui entouraient le lit imposaient une ambiance plus qu'inquiétante. Aurélien avait constament peur.

Constament peur que d'un coup, ces "bip" se chevauchent, se dérèglent, s'embrouillent, que des médecins entrent dans la pièce en panique, ou pire que personne ne vienne.

- Tu ne veux pas partir, je le sais. Reste avec moi, on vient à peine de se retrouver putain... Guillaume... S'il-te-plaît...

Aurélien éclata en sanglots, serrant encore plus fort la main inanimée de son petit-ami.

Guillaume était en coma éthylique depuis quelques heures. Il avait à nouveau eu une sorte de rechute bien plus violente que les précédentes.

Comme à chaque fois, Aurélien avait tenté de l'empêcher de boire, de le calmer, de le soutenir. Mais Guillaume était bien plus fort que lui, et surtout déjà vraiment trop déchiré, au point de ne plus savoir ce qu'il faisait.

Il lui a suffit de pousser Aurélien, pour que ce dernier tombe en arrière et se cogne la tête contre la table de la cuisine, assez violement pour qu'il somnole aussitôt, laissant à Guillaume la liberté de boire sans s'arrêter.

Orel n'avait rien, une légère commotion, mais rien de grave. Quant à Guillaume... Ça fasait bientôt 10 heures qu'il était dans ce coma. Les infirmières avaient dit à Orel qu'à présent,  Guillaume était sûrement capable d'entendre ce que lui disait Aurélien.

- Si c'est ce que tu veux savoir, je ne t'en veux pas. Je ne pourrai jamais t'en vouloir. Je sais même pas comment j'ai fais pour laisser ta crise démarrer. Je suis désolé. Je sais que tu l'es aussi, tes excuses sont acceptées, ne t'en fais pas pour moi.

Capable d'entendre mais aussi de peut-être pouvoir y réagir. Il était important de lui parler, d'entretenir la discussion, de dire des choses importantes.

Il y avait évidement un risque qu'il y passe. Pas très grand d'après les médecins, mais il y en avait un. Et ça, Aurélien ne pouvait pas l'accepter.

Ça faisait à peine 1 mois qu'ils s'étaient remis ensemble, et ça se passait si bien... Si... Mieux.

- Tu te foutrais de ma gueule si tu le pouvais, tellement c'que je vais dire est cliché, mais t'es l'amour de ma vie, Guillaume. Je suis amoureux de toi, je t'aime, je pourrais crever pour toi. Je t'aime.

Les lèvres roses de Guillaume esquissèrent alors un léger sourire en coin, qu'on pouvait à peine apercevoir.

Les sanglots d'Aurélien se calmèrent. Il se demandait si il ne rêvait pas, mais la main qui se resserra autour de la sienne lui donna la réponse.

- Guillaume...

Sa main serra encore la sienne, lui assurant que ça tout irait bien.

Évidement, il n'en savait rien, mais par contre, Aurélien était convaincu que tant que Guillaume serait à ses côtés, tout irait bien.

J'partirai jamais en laissant l'histoire inachevée.

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Bonjour bonsoir !

Cette fanfiction se termine (déjà), je n'avais plus la motivation ni de raisons de la faire durer encore et encore.

Je vous remercie encore infiniment de lire mes chapitres !

Et bien sûr, j'espère avoir l'occasion d'écrire une nouvelle histoire TRÈS bientôt.

Merci encore,

Mill'

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