Livaï x Reader | Son monde détaché du réel - [ TERMINÉE ]

Chapitre 11 : La vie sans lui.

Ça recommence.
Je retrouve cette vie sans goût et sans aucun intérêt.
Où les gens se lèvent , mangent , travaillent et ainsi de suite.
Ce monde sans sens ni but concret , me voilà bien déprimée.
À vrai dire , je ne sais pas.
Je ne sais plus.
Tout cela était il bien réel ? Où seulement la création de mon esprit cherchant désespérément à s'échapper ? Je ne sais pas.
Et je ne saurais sans doute jamais à vrai dire.
Et lui ?
Lui aussi était il seulement une partie de ma tête ?
Cette pensée me donne la nausée et rends mon coeur encore plus endoloris qu'il ne l'ai déjà.
Vous ne comprenez pas ?
Vous dites que je suis morte ?
Laissez moi revenir quelques jours auparavant.

-Flashback-

Le noir , le simple vide.
Pas de plafond , pas de sol ni de profondeur ou encore même de volume.
Pourtant je ne tombe pas , je penche pas mais reste seulement immobile.
Je ne ressens rien.
Ni le froid , ni la faim.
Ni l'envie ni la solitude.
Je suis juste ici , dans cet espace sombre et infini.
Le temps si on peut appeler cela comme ça , ne semblait pas s'écouler , pas de jour , pas de nuit.

Le vide.

Es ce donc ça la mort ?
Errer indéfiniment ici ?

Et les autres ? Comment vont ils ? Sont à ils en vie ? Sont ils blessés ?

Et lui ? Comment va il ?
Est il triste suite à ma mort ?
Est il resté neutre comme à son habitude.
Je ne le saurai jamais.
J'aimerai tellement lui adresser quelques mots. Simplement lui glisser quelques jolies phrases au creux de l'oreille. Lui dire à quel point je tiens à lui.
Sans doute ne seront nous plus jamais ensemble ?
Peut être que je ne sentirai plus jamais sa présence à côté de moi.

Je ferme les yeux de désespoir.
De toute manière , la vue est la même.
Trop de questions se succèdent dans ma tête.
Et puis quand j'ai essayée de les réouvrir , mes paupières étaient lourdes , tellement qu'il est difficile de lever les cils.
Des traits lumineux venaient éblouir et brûler mes pauvres rétines.
Le temps de m'adapter , j'eus le temps de sentir un draps sur moi , j'étais allongée dans un lit inconfortable , dont la froideur de la literie pouvait me faire glacer le sang.
Je n'étais pas dans mon lit , encore moins dans le sien.
Puis , je pus apercevoir une vaste salle blanche remplie de différentes machines électroniques.
J'avoue que je ne suis plus trop là.

Je suis , ...
Dans mon monde ?

Et Livaï ? Et Hanji ? Et tout les autres ?! Où sont ils ? Je veux les voir.
Les larmes commençaient à sortir de mes yeux fatigués.
Je respirais et gémissait fortement.
Ils n'existent pas ? Ils sont juste dans ma tête ? Je ne veux pas , ce n'est pas possible. De tels sentiments , de tels ressentis ... Ils étaient bien trop fort pour ne pas être réel.
La porte s'ouvrit avec fracas laissant entrer une dame en blouse blanche.
Peut importe à quoi elle ressemblait , je n'ai pas le coeur pour me soucier de ce détail là.

-"Mademoiselle (T/n) ! Vous êtes enfin réveillée ! Calmez vous. Vous allez être légèrement désorientée mais c'est normal après autant de temps ! Cela reviendra tout doucement."

-"Pardon ? Je ne suis pas tout là."

Elle s'avança vers moi et prit ma main.

-"Vous êtes restée dans le coma pendant quatres mois."

Et la bloque mental. Je n'arrivais plus à parler où même à bouger ou quoi que ce soit d'autre.
J'étais trop choquée par cette nouvelle. Bien trop.

J'avais des sueurs froides le long du dos et sur mes tempes. Ma seule réaction à été d'éclater en sanglots et de caler ma tête contre mon oreiller.

Impossible. Que je me disais.

Puis les jours ont défilés , les examens médicaux aussi.
J'avais tout dis , tout raconter jusqu'au moindre détail. De la conception des murs , à la folie d'Hanji jusqu'à mes moments avec mon amant "imaginaire" qu'ils disaient.  Mais moi je restais sceptique. Tout semblait si réel.
Mais tout nous semble si réel dans un rêve , seul le réveil nous fait remarquer que l'ont à rêvé.
Et étrangement , je n'ai pas cette fâcheuse impression de songe.