Chapitre 14 : Faiblesse et maladie.

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Me voilà couché dans le lit de (T/p) dans un appartement qui n'est pas le mien , dans un monde que je ne connais point.

Comment suis je arrivé ici déjà ?

Je m'étais endormi dans ma chambre puis réveillé sur ces longs chemins gris et lisses aux bordures blanches où circulait non pas de simple carrosses tirés par deux chevaux mais des boîtes de métal en masse roulant à toute vitesse.
Ces trucs vont tellement vite , qu'il n'a pas eu le temps de m'apercevoir et de m'éviter.

Et boum , me voilà dans un bâtiment étrange entouré de choses électroniques étranges et avec pour compagnie des gens tarés , que je ne connais pas et qui me prenne pour un fou.

Et elle , elle est arrivée comme une fleur au milieu de toutes ces choses que je ne comprends pas.

D'ailleurs , elle non plus je ne la comprends pas.
Je ne l'ai jamais compris.
Pourquoi est elle venue vers moi quand j'ai perdue Farlan et Isabel ? Pourtant tout le monde savait que j'étais irritable , insociable et par dessus tout que j'étais un criminel des bas fonds.

Mais elle , elle m'a approchée sans aucune crainte ni aucun jugement.
Au début je l'avais repousser voulant rester dans ma solitude.
Mais elle insistait pour rester avec moi , au départ je subissait puis j'ai ensuite appris à l'apprécier et puis plus le temps passait et ce sentiment devenait fort.

C'est la seule femme de j'ai connu et la seule que je veux connaître.
Je me souviens de notre toute première fois. On était tendu comme des pics tout les deux et ensuite elle n'a pas osée me regarder dans les yeux pendant deux jours.
C'est drôle quand on y repense.

J'ouvris difficilement les paupières et me sentais lourd.
La place à côté de moi était froide et vide , elle n'était pas venue ?
J'entendis des voix dans la pièce à côté et décida de me lever tant bien que mal. J'avais mal de partout et étais engourdi.
Je marchais avec difficulté mais avec l'aide des meubles et murs , ça pouvait encore aller.
J'ouvris la porte de la chambre et entra dans le couloir.
Il était plutôt petit car il n'y avait que deux portes qui ce fesaient face et le passage donnait sur le petit salon accompagné de ce qui semble être une cuisine.

Tout est si différent.
Et si , moderne ?

Sur le canapé je reconnu immédiatement la tête (c/c) de (T/p) mais en revanche celle à côté ne me disais rien.

Je pris place contre le mur et écouta leur discution.

-"Je suis désolée de ne pas être venue te voir pendant que tu étais à l'hôpital... Mais à cause de l'aéroport qui était fermé et de la grève au port , impossible de sortir du pays."
-"C'est pas grave maman , tu es quand même venue."

Cette dame est sa mère ? Mais elle est très jeune pourtant ... Et c'est quoi un aéroport ?

-"Sinon , tu compte reprendre le lycée à la rentrée ?"
-"Oui , j'ai déjà envoyée mon dossier."

C'est quoi ça encore le "lycée" ?
J'en ai marre d'entendre des mots qui n'ont pas de sens.

La dame s'approcha d'elle et ce mit à dire.

-"Alors , tu t'es trouvée un petit copain entre temps ? Hmmm ?"

(T/p) failli s'étouffer avec son thé et la dame explosa de rire tout en lâchant sa tête vers l'arrière du canapé. Et là , elle ouvrit grand les yeux en me voyant adossé contre le mur.
C'est vrai que je n'ai qu'un short et des bandages sur moi et que j'ai la tête d'un mec endormi.

-"Peut être pas de petit ami , mais au moins un plan cul à ce que je vois."

(T/p) sursauta et se retourna vers moi , les pupilles dilatées en me voyant.

Livaï x Reader | Son monde détaché du réel - [ TERMINÉE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant