Chapitre 5:

23 2 0
                                    

Valéria n'en revenait pas. Une femme qu'elle a vue pour la première fois il y a deux jours lui a fait retrouver une part de ses sentiments. La tristesse.

Elle qui n'était que glace et froideur depuis quelques années, a verser une larme. Et pas une fausse.

Christelle, plus connue comme madame Violace proposa à Valéria de rester chez elle le temps que l'assurance rembourse tous et que elle se « remette » de la mort de son père adoptif.

Christelle avait installé Valéria dans une chambre, peinte en violet et blanc, décoré de différents objets du monde entier. Des statuettes de l'Afrique, des temples miniatures Mayas,...

- A qui appartiens cette chambre, demanda la jeune femme à la vieille personne qui lui faisait dos.

- A ma fille.

- Et pourquoi elle n'est pas ici ?

- Il y a 10 ans, pendant un de ses multiples voyages d'affaires, son avion se cracha. Tout le mourut sur le coup. On m'a expliqué qu'elle n'avait pas du souffrir. Ils ont surement dit ca pour que je fasse mon deuil plus vite.

- Je suis désolé Christelle, je ne voulais pas vous rappelez de mauvais souvenir.

- Ne t'inquiète pas ma fille, ca fait longtemps.

Valéria, honteuse de la gourde qu'elle avait faite, baissa la tête et installa ses affaires dans la chambre. Christelle lui laissa se mettre a l'aise, en lui promettant que dans 20 minutes, le diner serrait prêt.

Comme promis, 20 minutes après, le repas était sur la table avec les couverts. Christelle l'attendait même ; déjà installer à la table. Quand elle vit la jeune femme, elle se leva et l'invita à s'assoir. Elle lui servit des frites, une cuisse de poulet assez généreuse et un peu de gratin de chou fleur.

- Pourquoi êtes-vous si gentille avec moi alors que vous ne me connaissez pas ?

- Tu lui ressemble tellement je pense que c'est pour ca.

- Je ressemble tellement à qui ?

- A Ambre, ma fille. Mais pas seulement physiquement, ton caractère est bien le même que le sien. Et j'ai l'impression que tu es de ma famille.

- Ma famille est morte. Depuis bien longtemps. Et personne n'a voulu de moi. Alors, je ne vois pas pourquoi vous me laisser rester ici. Je ne vous sers à rien !

- Arrête de dire des bêtises ! Tu crois vraiment que les gens te parlent pour en tirer quelque chose ?

Valéria, confuse baissa sa tête vers son assiette et continua de manger en silence. Une fois le repas fini, elle aida à débarrasser et monta prendre une douche à la salle de bain. Une fois sa douche finit, elle alla dans la chambre avec sa serviette et trouva des vêtements posé sur le lit. Un pyjama même. Un pyjama noir avec un panda sur le haut. Elle sourit face à cette enfantinerie. Oui, elle sourit, comme si elle était de retour dans le passé avec ses parents et sa sœur.

C'est décidé ! Valéria, grâce à Madame Violace, va terminer sa vengeance et se rendre à la police. Oui, ce rendre. C'est peu commun, mais pour pouvoir vivre la vie qu'elle veut tant après avoir parler à Madame Violace, elle est obligée. Elle s'habilla en vitesse tout en noir et alla voir Madame Violace qui était dans le salon.

- Charlotte, je dois sortir ce soir. Vous ne m'en voulez pas ?

La vieille femme se leva et regarda avec tendresse sa pette protéger.

- Non, va ma fille ! Je laisserai une clef dans le pot de fleur près de l'entrée pour toi.

- Merci beaucoup

La jeune femme avait tout prévu. Ca sera ce soir. Elle prit Charlotte Violace dans ses bras et la sera fort contre elle, puis partie, régler sa dernière envie, la fin de sa vengeance. Elle sortie de la maisonnette et partie à pied.

***

- Je vous avais bien dit que je reviendrais venger ma famille.

Valéria tenait fermement un couteau dans une main qui était collé contre le cou de l'assassin de sa famille et de l'autre, elle tenait son cou.

- Une dernière volonté peut-être ?

Ca vengeance était presque finit. Une pression suffisait. Une petite, et simple entaille au cou bien placé pourra enfin en finir, avec tout ca. Mais quelque chose l'en empêcha. Plutôt quelqu'un aussi.

Madame Violace avait suivit Valéria jusqu'à l'entrepôt. Elle ne comprenait pas tout, mais elle avait arrêté la jeune femme dans son élan.

- Si tu le tue, il ne pourra plus avoir de retour en arrière.

- Je le sais... C'est pour ca que j'ai appelé la police. Elle m'arrêtera, je purgerai ma peine, et je recommencerais une nouvelle vie. Sans vengeance, sans Greydger. Juste moi.

- Je comprends. Mais une fois sortie de prison, ma porte te reste ouverte. D'accord ?

Elles échangèrent un sourire, et Valéria entendit les sirènes de police. Elle devait se dépêcher.

- Allez vous cachez Charlotte ! Vous n'êtes pas ma complice. Je ne veux pas que par ma faute vous devez allez en prison.

- Très bien ma fille, je te revois bientôt

- Adieu !

Puis sans attendre, elle exerça la pression sur le cou de sa victime, assez profonde et longue pour qu'il ne puisse pas survivre. Le corps tomba à terre en même temps que la police entra dans le bâtiment en ruine.

- Lâchez ce couteau !

Elle lâcha le couteau comme dit, et mis ses mains derrière sa nuque.

Voilà, on lui mit des menottes et on l'emmena en prison. Enfin, tout ca est enfin finit.

Une nouvelle vie l'attendra à sa sortie de prison.

Une famille l'attend, et cette famille c'est Madame Charlotte Violace.


Vengeance [Terminer]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant