Chapitre 9 Pauline

63 20 6
                                    

Mon dieu ! Cet homme va me rendre folle ! Sa langue, ses mains... Tout chez lui n'est que tentation. Le plaisir qu'il vient de me donner à faillit m'achever. J'ai tellement envie de lui rendre la pareille !

Je le plaque sur son lit et commence à déboutonner sa chemise. Quelle galère ! Devant mon énervement manifeste sur ces minuscules boutons, Sauveur me repousse les mains et tire d'un coup sec sur son vêtement. Les boutons s'éparpillent partout. Je m'en fiche. Mon regard reste bloqué sur son torse. Il est canon ! Tout en muscle... Et ses tétons bruns qui appellent à la luxure.

Pendant qu'il retire les lambeaux de sa chemise j'aperçois un début de tatouage sur le haut de ses épaules musclées. Des plumes. Elles caressent ses épaules ainsi que ses côtes. Noires et bleues. On les dirait réelles tellement elles sont bien dessinées. Je passe mes mains dessus . Sauveur frémit sous mon toucher.

Je me rallonge contre lui et lui vole un long baiser langoureux. J'explore sa bouche, caresse sa langue sans reprendre mon souffle. Je descends ensuite vers ses tétons en laissant un chemin brûlant de baisers. Enfin ! Je peux enfin mordiller ses pointes dures. Je ne m'en prive pas. Je suce et mordille. Sauveur en profite pour fourrager avec ses mains dans ma chevelure. Mon désir monte encore plus.

Je me bataille avec son jeans et finis par lui retirer. Sans patienter son boxer suit le même chemin. Ses fesses doivent pourtant être magnifiques dedans. Ça y est ! Son membre se tend enfin devant moi. Il est magnifique, imposant. Je le prends dans ma main et commence à le caresser. Il est doux, dur. Sauveur gémit. J'approche mes lèvres de son extrémité. Il est délicieux. Je joue avec ma langue et me perds dans mon ouvrage tant je savoure la montée de mon désir devant son excitation flagrante.

D'un seul coup, Sauveur me relève et reprend le dessus en m'écrasant sous son corps chaud. Il capture mes lèvres pour un baiser sauvage et exigeant, écarte mes jambes et me pénètre d'un seul coup de bassin. On gémit tous les deux. C'est tellement bon. Cette sensation d'être remplie. Ce sentiment de bonheur. D'être à ma place. Toutes ses émotions se mélangent et se joignent à ma bulle de plaisir qui enfle au rythme des vas et viens de Sauveur. Je m'accroche à son cou, mes jambes lui entourent la taille et je le laisse mener la danse sensuelle de nos corps.

Il accélère. Je halète sous le frottement de nos chairs brûlantes et du rythme soutenu que m'impose Sauveur. J'arrive à fixer mon regard au sien débordant de plaisir. Il m'embrasse tendrement malgré ses coups de butoir incessant. Et je lâche prise. Mon orgasme explose et se diffuse dans tous mes membres, me laissant tremblante sous de telle sensation. J'ai dû crier . Fort. Je ne sais pas. J'entends au loin, derrière la brume de mon plaisir, le grognement d'extase de mon amant. Encore deux poussées et son corps s'étale sur le mien. Je le serre contre moi, la vague de plaisir laisse place à un sentiment de plénitude, de joie.

Sauveur relève la tête et dépose un baiser léger comme une plume sur mes lèvres. Il se retire et file dans ce que je suppose être la salle de bain. J'entends de l'eau couler. J'essaie de rassembler mes idées, de bouger. Impossible. Mes membres sont de la guimauve. J'arrive juste à sourire comme une imbécile.

Sauveur revient. Je le dévore du regard tant la nudité lui va bien... Il me sourit lui aussi. Il se penche vers moi et me soulève de son lit, antre du péché charnel. Il me transporte dans sa salle de bain où il a fait couler un bain dans ce qui me semble être une piscine olympique.

- Voilà pour toi ma douce, un bon bain relaxant... À partager bien sûr... Et il me fait un clin d'oeil racoleur en me mordillant l'oreille.

Mon désir s'enflamme encore avec une vague de frisson envoûtant. On s'installe tous les deux dans l'eau chaude parfumée. Lui derrière moi. Ma tête contre son torse. Ses bras autour de moi. Ses baisers dans mon cou.

Je ferme les yeux pour me laisser porter par toutes les sensations qui m'envahissent. Quel bonheur. J'y resterai bien une vie.

L'apprentieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant