Ethan m'expliquait alors ses souvenirs, tout en évitant soigneusement de dire pourquoi et les circonstances de mon départ chez notre tante.
Je soupirai. Ça faisait trop de nouvelles pour moi d'un coup pour moi.
En l'espace de moins de deux semaines, j'ai "déménagé" avec des filles que je ne connais pas, j'ai découvert et rush (avancer de manière très rapide) un jeu, gagner une compétition, et découvert que j'avais un frère qui me fait un tas de révélations...
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ça fait beaucoup.
Il fallait qu je me détende, au risque de péter un câble.J'expliquais donc à Ethan que j'allais rentrer chez moi.
Il me regarda avec un air déconfit tandis que j'allais chercher mes affaires pour quitter ce rassemblement le plus vite possible.
J'étais tout simplement K.O, et seule ma volonté me permettait d'avancer jusqu'à la sortie de la salle de l'événement sans m'effondrer.
Une fois sortie, j'entendis quelqu'un m'appeler, et je reconnus sans trop de difficulté la voix d'Ethan.
Il me criait de revenir, que notre discussion n'était pas terminée.Or, je n'avais clairement pas envie de le voir, et encore moins de discuter avec lui.
C'est d'ailleurs pourquoi je m'étais mise à courir.
Je ne voulais pas qu'il me rattrape.
Je voulais avoir la paix.
Avouez que ce n'est pas trop demandé !
Je l'entendais courir derrière moi.
Pour quelqu'un que je viens de rencontrer, il est déjà vachement collant ! Me disais-je, avant de m'enfoncer dans la bouche de métro.Je courais jusqu'à la trame, il me suivait toujours, mais lorsque je grimpais dans le métro, les portes se fermèrent quelques secondes après, ne laissant pas à Ethan le temps de monter dedans, et c'est avec un léger sentiment de soulagement que je sentais le métro accéléré dans le dédale de tunnels.
Tout allait déjà mieux.
Pas aussi bien que je l'aie voulu, mais c'était déjà mieux qu'il y a vingt minutes.
Enfin, je pensais ça jusqu'à ce que je remarque que je n'avais pas pris la bonne direction.
C'est donc après trois heures de trains, vingt-trois minutes de métro, dont cinquante-huit minutes de panique que j'arrivais à la collocation.
En gros, il était un peu plus de vingt heures quinze.Après avoir ouvert la grande porte d'entrée, je criais dans la maison pour voir s'il y avait quelqu'un, m'attendant à me faire crier dessus par Maddy que je ne l'avais pas prévenue que je serais absente, mais je n'eu aucune réponse.
Maddy et Laure ne devaient pas rentrer aujourd'hui ?
Enfin, ça m'arrangeait bien qu'elle ne soit pas là, car une fois arrivée dans ma chambre, je me laissais tomber sur mon lit, après avoir déposé mon sac par terre et laissé mes larmes coulées.
Cette journée n'avait clairement pas été à la hauteur de mes attentes.
Du moins, pas la fin."J'ai un frère, j'ai un frère, j'ai un frère..."
C'était la seule phrase qui tournait dans mon esprit.
Et ce qui devait être une nouvelle joyeuse, me faisait pleurer comme une madeleine.
En fait, ce n'était pas le fait d'en avoir un qui me rendait triste.
C'était "Pourquoi Tata ne m'a rien dit ?", "Pourquoi Maman m'a laissée ?", "Pourquoi Ethan a mis treize ans à me retrouver ?"...Après une demi-heure de questionnement et de pleur, je me levais de mon lit, je pris une douche et un comprimé pour les maux de tête et m'habillais d'un simple jean, d'un débardeur gris et d'un sweat-shirt noir à manche longue, avec un totoro, pour sortir de la grande demeure, et me balader.
Je savais qu'il y avait un parc pas loin de la maison, et malgré l'heure tardive, je me mis en route.
Une fois arrivée, je découvris un lieu rempli de verdure, rougeoyant sous la lueur du soleil couchant, et je m'assis sur un banc fasse à un cours d'eau, observant le reflet du ciel, le vague à l'âme.[ellipse de la nuit]
Il y a un rayon de soleil qui me gêne !
J'ai mal au cou aussi.
Et j'ai dû laisser ma fenêtre ouverte, j'entends les oiseaux et je sens du vent.
Maintenant que j'y pense, je ne sens pas ma couette, et j'ai l'impression que mes pieds sont dans mes sandales. Bon, il va falloir que j'ouvre les yeux... Pensais-je avant de me réveiller et me rendre compte que j'étais dehors, dans le parc, sur le banc depuis lequel j'observais l'espèce de rivière !
Je venais de passer la nuit dehors !
Je sortis alors mon portable de ma poche, et regardais l'heure.
L'écran affichait alors huit heures seize.Je me levais alors du banc avec quelques difficultés, car dormir assise sur un banc n'était pas très confortable, et m'avais légèrement engourdi.
Je m'étirai longuement avant de me mettre à marcher vers la maison.
J'aperçus une boulangerie, et je décidais d'acheter quelques croissants avant de rentrer.
J'ouvris à nouveau la porte de la maison avant de me faire crier dessus par quelqu'un.
C'était Maddy.----------------------------------------------
Annotation de l'auteur : Hellow les petits gens !
Ça faisait longtemps que j'avais pas publié, m'en voulez pas, j'avais comme qui dirait pas le temps, pas l'inspiration...
Mais c'est revenu !
Donc encore un chapitre "transition", mais promis la prochaine fois, il va se passer quelque chose d'intéressant ! :)Comment ça je vous tease ?
C'est pas vrai xD
Aller, à la prochaine les petits gens, et peut-être même mercredi prochain !
Ce serait cool hein ?
Maybe, maybe ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Allez, des besous ^^
VOUS LISEZ
Larme de Lune
Fiction généraleJe m'appelle Luna, j'ai 16 ans. J'ai jamais aimé suivre un groupe de gens, suivre une tendance vestimentaire, suivre les populaires du collège... J'ai jamais aimé "suivre" tout court. Le collège a juste été une période tranquille pour moi, et je ne...