"C'est moi, ton cadeau"

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Jour 23.

Nombre de mots: 761 mots.

Personnages: Harley Quinn, the Joker.

TW: Sexe explicite et violent.

°     °     °

Le Joker ferma la porte et s'étira. Il secoua la tête pour épousseter la neige de ses cheveux et de ses épaules, puis il remarqua une petite feuille pliée sur le guéridon de l'entrée. Il fronça les sourcils, s'en empara et la déplia.

"Monsieur J.

J'ai dû disparaitre quelques temps. Vous trouverez votre cadeau de Noël sous le sapin. Surtout, attendez le 24 au soir pour l'ouvrir.

Love ya.

Harley ♢"

Il fixa la feuille quelques secondes, puis serra le poing, la froissant sans aucune attention. Il fixa son poing serré, tremblant de colère, et soudainement, se retourna vivement pour frapper dans le grand miroir de l'entrée. Aussitôt, celui-ci se brisa, entaillant sa peau. Il fixa sa main dégoulinante de sang, fasciné puis ricana.

"-7 ans de malheur ! Mais pas pour moi !"

Il enleva le bout de verre incrusté dans sa main et le jeta au sol, puis se tourna vers le sapin où un immense paquet l'attendait. Son sourire s'agrandit.

"- À nous deux, petit cadeau de noël."

Il se précipita dessus, en arracha le papier et à peine avait il arraché le scotch qui scellait le carton qu'il s'ouvrit seul.

Harley se leva d'un bond, leva les bras en l'air et sourit à Joker.

"- Joyeux Noël mon poussin ! Je savais que vous ne pourriez pas attendre !"

Il la regarda silencieusement et l'examina de haut en bas. Elle ne portait rien d'autre qu'une simple nuisette en dentelle transparente, rouge et blanche, rappelant clairement Noël. Au travers de la dentelle il pouvait voir sa peau nue, les cicatrices qui la parsemaient, sa poitrine et... Elle ne portait même pas de culotte.

Il releva les yeux vers son visage et aussitôt, le regard d'Harley s'assombrit fiévreusement. Elle chuchota d'une voix qui laissait deviner son envie:

"- C'est moi, votre cadeau."

Il fit un pas, empoigna ses cheveux et écrasa ses lèvres des siennes. Elle laissa échapper une exclamation de surprise mêlée de plaisir, à mi chemin entre le gémissement et le grognement.

Puis il posa ses mains sur ses hanches, la souleva pour qu'elle sorte du carton et elle en profita pour nouer ses jambes autour de la taille de Joker.

Il posa une main au creux de son dos et sans cesser de l'embrasser, il l'emmena dans leur chambre. Il la jeta sur le lit et avant même qu'il ait l'occasion de l'embrasser à nouveau, elle posa un doigt sur sa bouche. Il la regarda, surpris, et se laissa tombé sur le dos lorsqu'elle le poussa. Elle se pencha sur lui, et lascivement comme une tigresse, elle déboutonna les boutons de sa chemise alors qu'il caressait ses fesses de sa main blessée, y laissant une trainée de sang.

Elle embrassa son torse nu et il laissa échapper un grognement, la fixant. Elle tendit la main et passa la main sous l'oreiller pour en sortir un revolver. Il fronça les sourcils puis écarquilla les yeux lorsqu'elle approcha l'arme de sa bouche et fit glisser sensuellement sa langue contre le canon du revolver. Soudainement, il la poussa en arrière, jeta l'arme au loin, empoigna sa nuisette et la déchira en lambeaux, caressant d'une main l'entrejambe de Harley. Elle ondula les hanches contre sa main, en gémissant et Joker empoigna sa gorge et serra sans vraiment lui faire mal. Elle gémit à nouveau alors que ses mains se démenaient pour lui enlever son pantalon.

Il l'aida en bougeant les hanches et rapidement, les deux amants se trouvèrent nus.

Joker posa les lèvres sur son sein et serra les dents, empoignant l'autre de sa main blessée sans cesser de la caresser. Harley se cambra, renversa la tête en arrière et lorsqu'elle la redressa, elle vit la trace de sang qu'il avait laissé sur sa poitrine.

"- Poussin, je.."

Il releva la tête et murmura d'une voix rauque, pleine d'une envie animale:

"- Je veux t'entendre me supplier.

-Je t'en prie. Je t'en prie, libère-moi de cette envie qui me tords le ventre, libère cet enfer rougeoyant au creux de mes reins..."

Il écarquilla les yeux, empoigna ses hanches et se fraya un chemin en elle alors qu'elle se cambrait, le souffle coupé.

Joker empoigna les cheveux blonds de Harley et commença ses coups de reins violents, se glissant en elle, hors d'elle, encore et encore. Elle se mit à crier, alors qu'il enfouissait son visage dans son cou en grognant au rythme de leurs hanches. Il empoignait la peau de ses fesses, de ses hanches, mordait sa gorge alors qu'elle tirait ses cheveux, griffait sa nuque en gémissant son prénom.

Rapidement, leurs cris emplirent la nuit et sans même s'en rendre compte, ils continuèrent à s'aimer à leur façon, tordue et violente, jusqu'au petit matin.  

A Merry DC ChristmasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant