La peur.
Un sentiment puissant. Destructeur. Imprévisible. Et surtout incontrôlable. Très souvent, il vous fait fuir face à un danger. Ça m'est arrivé. Mais cela n'a servi à rien. Ils étaient bien plus rapides.
Le sentiment de peur provoque, dans les cas extrêmes, des tremblements. Je tremblais face à eux. Ils n'étaient pas là pour demander comment j'allais.
Lorsque vous êtes face à quelque chose de terrifiant, vous ne vous contrôlez plus vraiment, votre instinct agit pour vous et ne subsiste qu'un désir : celui de vivre. Face à eux, je me rendais compte que je désirais vivre. Je ne souhaitais pas mourir.
Cette terreur peut être si puissante que vous ne désirez qu'oublier la réalité. J'ai prié de sombrer lorsqu'ils s'approchaient.
Mais ce n'est pas le plus dangereux. Ce n'est pas le critère que je retiendrais pour ce sentiment. Non, j'ai appris bien pire sur ce que la peur pouvait faire.
Elle alimente le plaisir de tuer la proie. Elle peut faire durer la mort.
Et c'est exactement ainsi qu'ils m'ont vue. Comme une proie la peur au ventre. Incapable du moindre mouvement. Alors, ils ont attendu. Et ont continué à me terrifier. Ils me guettaient. Ils étaient à mes trousses. Mes jours étaient comptés.
La mort... était à mes trousses.
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La mort à ses trousses
FanfictionJ'étais bien. Vraiment. Ma vie me convenait comme elle était. J'avais des amis, une famille aimante. Bon, je n'avais pas de petit-ami mais cela m'allait ainsi. J'étais heureuse. Et ce bonheur vola en éclat en une seule nuit. Une nuit où la peur remp...