Chapitre 17 : Promenade

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Bonjour/bonsoir. La suite c'est maintenant !
Bonne lecture !

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Nos mains toujours liées, je suis Thomas dans Paris. Le suivre est un bien grand mot. Disons plutôt qu'il me traîne dans Paris. Je ne sais pas où il veut m'emmener et j'avoue que c'est surtout ça qui me fait peur. J'ai peur du regard des autres aussi. Si il voyait les blessures encore fraîches de mon bras ? Bon elles sont cachées par ma veste mais quand même. Le trajet me paraît extrêmement long. Thomas arbore un sourire confiant et heureux. Je ne peux que me sentir en confiance à ses côtés. On marche pendant de longues minutes jusqu'à ce que Thomas s'arrête. Il n'y a pas grand monde aux alentours. Je regarde autour de moi. Très peu de bâtiments. Ça explique la présence de si peu de personnes. Il lâche ma main et se tourne vers moi. "On est bientôt arrivé, me dit Thomas avec un sourire." "Où est ce qu'on va ? Demandais-je." "Tu verras. Par contre j'aimerais que tu mettes ce bandeau maintenant. Pour ne pas gâcher la surprise." Il sort un bandeau noir de sa poche. Instinctivement je recule d'un pas. Un éclair de tristesse passe sur son visage. Je respire intérieurement. Fais lui confiance Aymeric. Il ne va pas te manger. Je ferme les yeux et lâche un profond soupir. Il faut vraiment que je lui fasse confiance. J'ouvre les yeux et fixe Thomas. Ses yeux marrons se plongent dans les miens. "Tu lui fais confiance, me souffla ma petite voix intérieure." Oui elle a raison. Je lui fais confiance. Je lui fais un grand sourire. "Tu peux y aller. J'ai confiance en toi, déclarais-je." Il me rend mon sourire et vient se placer derrière moi. Je sens son souffle dans mon cou. "Sûr ?" Je hoche la tête timidement. Ils passent ses mains au niveau de mon visage, m'effleurant la joue au passage. Il approche lentement le bandeau de mes yeux. Et là c'est le noir complet. Thomas accroche le bandeau. Une main se glisse dans la mienne. Je m'y accroche comme une anguille sur son rocher. Et c'est reparti. Il m'emmène de nouveau. Plus lentement que tout à l'heure puisque je ne vois rien. Je fais attention où je mets les pieds comme Thomas ne m'avertit pas des potentiels dangers. Sauf que ce n'est pas suffisant. Je me prends les pieds dans ce que je pense être une racine. Je bascule en avant et me rattrape à ce que je peux. Autrement dit les jambes de Thomas. Ce qui l'entraîne avec moi dans la chute. On tombe lourdement au sol sur le ventre. "Je .. je suis désolé Thomas. Je .. j'ai trébuché et .." "Ne t'en fais pas. Ce n'est rien." Je relève le bandeau de mes yeux et lève la tête. Le postérieur de mon ami me fait face. Je rougis instantanément et me relève sans demander mon reste. Thomas se relève à ma suite. Il se tourne vers moi. En voyant les rougeurs sur mes joues, il me demande. "Qu'est ce qu'il y a ?" "Ri..rien, m'empressais-je de répondre. Rien du tout." Il hausse les épaules avant de venir replacer le bandeau sur mes yeux. Il reprend ma main. "J'aurais dû te dire qu'il y avait une racine, excuse moi." "Ne t'inquiète pas, rigolais-je. Pense à m'avertir la prochaine fois." Il rigole doucement. Très agréable ce son. J'aime beaucoup.

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