Je l'aime, il m'a découverte, je le déteste. [Fanfiction/Amour sucré]

Chapitre neuf

Voilà plus d'une heure que je suis là, allongé dans mon lit. Je suis partie pour une belle insomnie encore une fois... Mais je ne ressens aucune fatigue. Mes pensées se mélangent. Des souvenirs défilent dans ma tête comme dans un personnage de film se rappelant. Mes parents dorment. Nathaniel aussi. Il est tout de même venu me passer un savon pour ne pas avoir répondu à ses appels, ni de l'avoir prévenue que je suis sortie. Dans un sens je m'en veux, il se fait tellement de soucis pour moi en ce moment, et je ne fais pas pour ça s'arrange... Mais d'un autre côté, j'ai besoin d'air. Qu'il arrête d'être autant mère poule... Pour son bien mais aussi le mien. Faut que je lui en touche deux mots. Une douleur se lance dans mes mains. Je porte ma main la laissant suspendu dans l'air. C'était une soirée assez mouvementée.. Matthew... Il est génial ce gars. Mais il faut que je me méfie tout de même... Il m'a rapidement démasqué... Ça me fait tout drôle. Mais j'étais tellement pensif que mon sourire à dû plus ressembler à une grimace qu'un faux sourire. Il m'a surpris... Pourquoi m'avoir aidée... Moi ? Enfin, je suis sûr qu'il aurait peur de moi s'il apprenait ce que je fais au lycée... Que je me fais passer pour une salope. Il regrettera bien vite de s'être battu pour me défendre. Me défendre de quelque chose que j'ai moi-même provoqué... Je suis vraiment qu'une idiote... Mais ce qu'il a était encore plus étrange dans cette soirée, c'est son comportement. J'aimerai vraiment savoir ce qu'il a dans sa petite tête. Pourquoi Castiel. Pourquoi tu fais tous ça...

«Pourquoi cherches-tu as tout prix à savoir et à m'aider ?»

~৻Flash backঌ~

Il pose la bande de soins et se dirige vers la porte sans me donner une réponse.

«Tu fuis...»je lâche.

A mes mots il se stoppe. Son regard et son expression... Il me fait peur.

«Je ne fuis pas. Mais tu ne pourrais pas comprendre !
—Dis plutôt que tu t'en sens obligé ! criais-je.
—Ouais c'est exactement ça ! J'ai pas envie d'avoir ta mort sur la conscience !
—J'ai pas besoin de toi et encore moins de ta pitié ! Je t'ai jamais rien demander. Alors à partir de maintenant mêle toi de tes affaires.»

Je sors rageuse de la pièce. Mais quel culot !