Je l'aime, il m'a découverte, je le déteste. [Fanfiction/Amour sucré]

Chapitre 13

L'amour est dit éphémère. Une chose qui passe et qui repasse. Que l'on prend, et que l'on oublie si facilement. Ce serait tellement bien si ça se passerai comme ça pour moi. Moi, qui aime depuis des années la même personne. Moi, qui souffre tout simplement d'aimer. Je déteste... Ou plutôt, je hais l'amour. Que ce soit un amour procuré par des parents, par des frères et sœurs, par des amis, ou même par l'homme ou la femme de notre vie. Je souffre. J'aime cette homme. Ce garçon un peu bad boy. Ce garçon un peu mystérieux. Ce garçon déjà amoureux. Lui avec qui j'ai passée mon enfance. Lui qui m'a toujours comprise en un seul regard. Lui, avec qui j'ai les meilleurs des souvenirs possible. Oui, il est amoureux. Amoureux d'une peste qui se sert de lui. Amoureux d'une garce qui ne veut que la gloire à n'importe quel prix. Même si c'est pour le faire souffrir. Il m'a fait souffrir. La douleur est encore insupportable alors que j'ai vécu bien pire. Chaque trace sur mon corps en n'est témoin. Pourquoi ai-j fui ? Pourquoi ai-j laissé Nathaniel dans ce merdier familial ? Si c'est pour fuir sans cesse, et ceux jusqu'à la fin de ma vie. Pourquoi je met pas fins à mes souffrances dès maintenant ? Parce que j'en ai pas le courage. Parce que j'ai envie de savoir ce que mon avenir me réserve encore. Un avenir bien terrifiant. Un avenir qui me fais tellement peur. Mais que vais-je faire maintenant ? Devenir une jeune sdf ? C'est si ridicule.

Je baisse les yeux quand une petite ombre apparaît. Un chien. Il paraît si heureux de me voir. Pourquoi ?
Je lève la main pour lui caresser la tête. Puis me stoppe. Je connais ce chien. Ce chien fait partie de mes souvenirs. De ce que j'ai construis avec lui. Ce chien.

« Demon ??!» je m'exclame

À son nom, il aboie et met ses deux pattes avant sur mes genoux. Je le caresse. Le câline. Je suis si heureuse de le revoir enfin. Ca fait deux/trois ans que je ne l'avais pas vu. Il était encore si petit. Voilà qu'aujourd'hui il fait ma taille. Je me stoppe dans ma joie quand je me rend compte de quelque chose. Castiel, adorait son, notre chien dans le passé. Si Demon est là. Soit il s'est perdu, soit Castiel n'est pas loin...
Je me lève difficilement avant de me re-accroupir devant Demon.

« Dis-moi, Demon. Où est ton maître ? Tu ne dois pas être seul ici tout de même ?
—Le chien risque pas de te répondre Ambre. Moi si. »

Je me stoppe et me relève. Je me retourne difficilement quand je le vois. Cette homme. Ce garçon que j'aime tant.

« Qu'est ce que tu fais dehors avec Demon à une heure pareil ? je demande
—Il voulait aller faire ses besoins... Et toi ? »