Je l'aime, il m'a découverte, je le déteste. [Fanfiction/Amour sucré]

Chapitre un

«Ambre, lève-toi !» cri Nathaniel à travers la porte.

Je ne prends pas la peine de lui répondre puis je me lève. Je me dirige dans un mouvement habituel vers la salle de bain. Je me prépare, et me maquille fortement. Je cherche vite à sortir de la salle de bain après m'être habillée, afin d'éviter mon reflet dans le miroir. Je prends mon sac et descends.

«Bonjour père, Bonjour mère» fais-je de manière lèche cul.

Je vois le regard de Nathaniel sur moi. De l'envie dans ses yeux. Mais je l'ignore, trop douloureux de l'affronter. Une fois prête, je sors de la cuisine à l'appel de mon frère, qui m'attend dans le hall d'entrée. J'enfile ma veste au-dessus de mon top kaki. On prend route vers le lycée dans un silence de plomb. Je ne parle presque pas à mon frère. Et sans le cacher cela me manque, nos conversations. Il entre dans le bâtiment administratif alors que j'attends mes deux amies sur le banc à l'extérieur.

«Salut Ambre !»

On se fait la bise avant qu'elles ne s'installent auprès de moi.

«Comment vas-tu ? me demande Li.
-Bien, je mens. Et vous ?
-Ça va, ton week-end ? continue-t-elle banalement.
-Simple. Et vous ?»

J'ai arrêté de l'écouter quand il a franchi la grille. Castiel. Il est là. Toujours beau. C'est lui. Le seul que je veux. Le seul que j'aime. Mon véritable amour. Le premier. Et pourtant, je l'aime à m'en faire souffrir.

«Heho, Ambre ? Li me sors de mes pensées.
-Désolée, je pensais à...
-Castiel ?» me coupe-t-elle.

Elles me connaissent trop bien. En guise de réponse je leur souris. Charlotte et Li me suivent depuis qu'on est gamine. Elles me connaissent mieux que n'importe qui. Même si, je leur mens souvent. Mais ce qu'elles ignorent, ne peuvent pas leurs faire de tord.
On se lève puis on se dirige à l'intérieur du lycée. Simple et sobre. On va en classe d'un pas lent. En entrant dans la salle je vois Violette, la plus timide de toutes, assise au fond près de la fenêtre. J'ai envie de me mettre là.

«Dégage, je lui lance en arrivant près d'elle.
-P-pardon ? déglutit-elle.
-Tu m'as très bien comprise. Ici c'est ma place» je réplique en appuyant bien sur le "ma".