Chapitre sept

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Samedi,  enfin

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Samedi, enfin. Le jour le plus merveilleux du monde. Le paysage défile sous mes yeux turquoises. Le bus roule à une allure lente mais assez rapide pour ne pas pouvoir apercevoir les petits détails du paysage. Je me lève et appuie sur le bouton rouge "stop". Je remercie et salue le chauffeur et descend respirant l'air frais. Je pourrais oublier Castiel et cette semaine agaçante.
J'entre essayant de ne pas me faire remarquer. Je pose mes affaires sur le banc et me met en tenue. La musique démarre, mes pas s'enchaînent. Je vois mon reflet dans les grands miroirs de la salle. Mes pas sont synchro à la musique, c'est comme si je volais et me libéré. J'entends la porte s'ouvrir et se refermer. Ça doit encore être Simon...
Je continue de danser et de sauter, j'essaye de me libérer et de me concentrer, mais mon regard tourne directement dans le miroir quand je vois la silhouette derrière moi.
Perturbée, je finis mal mon saut et retombe. Castiel.


«Putain de merde ! je cris.
—Ca va ? demande la voix.
—Fais pas comme si ça t'intéressait et laisse moi, je lâche en me relevant.
—J'suis venu te parler, donc j'compte pas partir.»



Putain qu'il me les cassent ce mec ! Mes explications ne lui on pas suffit, certes c'était un mensonge, mais moi seule le sais. Ma cheville met douloureuse, mais je peux la poser sur le sol, même si je boîte. Putain il me le paiera.


«Quoi ? Encore ? Ta copine te suffis plus ?! je lui demande de manière désagréable.
—Joues pas sur ce terrain Ambre, tu devrais le savoir.
—Dans ce cas viens pas me faire chier.
—Quoi ? Tu vas me dire que je te dérange peut-être, comme si cela te faisais pas plaisir que je te porte un peu d'attention.»

Je le regarde totalement abasourdie. Il aurait été devant moi, je l'aurai sûrement gifler mécaniquement. Comment pouvait-il sortir ça, comme si de rien n'était ? Même si, J'avoue ne pas y avoir réfléchis. Je l'aime tellement, et j'ai toujours voulu lui parler aussi souvent que maintenant, mais je crois que le fais qu'il s'approche un peu trop de mes problèmes m'emmerde tellement, et me fais tellement peur que je préfère encore qu'il ne me parle pas. Comme avant.



«Pour me faire chier sur des choses qui ne te regardes pas, nan désolée.»



Je ne le laisse pas le temps de répondre et m'enferme dans le vestiaire. Je rince vite-fais mon visage, je met un peu de déo et me change. A cause de lui je n'ai même pas eu le temps de finir ma première danse, je n'ai même pas eu le temps de suer un minimum et n'est du coup plus l'envie de danser. Mais quel con !
Je ressors une demi-heure après. Ça fait plus de vingt minutes que je suis prête, j'espérai qu'il parte par manque de patience, mais ça n'a apparemment pas fonctionné... Je souffle bruyamment.

Je l'aime, il m'a découverte, je le déteste. [Fanfiction/Amour sucré]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant