The Conquering (Livre #2 de la Trilogie The Inception)

Chapitre dix-huit

Voici mon cadeau pour la nouvelle année; un nouveau chapitre ! Il n'y aura probablement pas de chapitre demain puisque je vais fêter le nouvel ans ce soir et demain, donc bonne lecture et bonne année ! xx

** désolé pour les erreurs, j'ai fait vite pour la correction. ;)

CHAPITRE DIX-HUIT

Harry rêve cette nuit-là. Il rêve de vieux visages laissés loin derrière. De sa mère, de sa sœur et une fille qui signifiait tout pour lui. Rylie était son nom. Il rêve du temps où ils avaient pris une promenade de minuit au parc quand le père de Rylie était revenu ivre à la maison. C'était un événement habituel, mais ça ne lui faisait jamais moins mal.

Les deux se reposaient dans l'herbe, sa tête sur la poitrine d'Edward et les bras de ce dernier autour de son petit cadre. Les étoiles brillaient au-dessus d'eux, apparemment pour elle. Edward aimait croire qu'ils la rassuraient autant que lui. Que tout irait bien à la fin.

"Tu ne vivras pas dans cette maison pour toujours." Lui dit-il.

"Je peux à peine y rester quelques minutes." Répondit-elle.

Cette nuit particulière, Rylie avait dit la chose la plus aléatoire qu'elle pouvait trouver. "Vas-tu rejoindre l'armée, Ed?"

La tension était forte entre les pays et les services militaires obligatoires commençaient. C'était toujours un souci pour Rylie qu'il devait partir, mais sûrement une telle chose ne lui arriverait pas. Ils avaient essayé d'éviter la conversation - ou du moins, il avait essayé.

"Tu sais la réponse à ça." Dit-il doucement, la tirant un peu plus près.

"Et si tu n'as pas le choix?"

"Rylie, parlons d'autre chose."

"Non." Elle se redressa, sa paume sur sa poitrine pour se tenir. Elle avait les yeux grands et effrayés. "L'armée se rapproche de nous, Ed. Le frère de Monica a été emmené l'autre soir pour la guerre et elle n'est qu'à deux états d'ici." Monica était sa meilleure amie qui avait déménagé l'année précédente en raison de l'offre d'emploi de son père.

Il s'assit pour la regarder, prenant ses mains froides dans les siennes. "Le frère de Monica est dix ans plus âgé que moi, Rye. Ils voudront des gens qui ont de l'expérience."

"Non." Murmura-t-elle. "Ils veulent des jeunes qui sont plus capables de s'adapter. Qui sont plus capables de se battre."

Il leva une main pour lui arracher une larme sur la joue. "Arrête de te faire ça."

"Je ne peux pas m'en empêcher, je suis une personne qui s'inquiète facilement."

Il pressa ses lèvres sur son front, s'attardant un peu plus longtemps que d'habitude. Lorsqu'il se recula, il vit qu'elle pleurait. "Allons, Rye." Il la prit dans ses bras immédiatement, caressant ses cheveux.

"Rylie, hé." Il essaya de l'éloigner de sa poitrine. "Hé." Dit-il plus fermement en saisissant son menton, mais demeura doux. Il la fixa dans ses yeux pour qu'elle puisse voir son honnêteté. "Ça n'arrivera pas, d'accord? Je ne les laisserai pas me prendre. Je ne te laisserai pas, ni maman, ni Pénélope, d'accord? Tu ne peux pas te laisser troubler par ça."

Elle renifla bruyamment, traînant ses mains à travers ses cheveux rouge foncé, ses yeux noisette luisants. "Je ne peux pas." Répéta-t-elle en détournant son regard.

Il savait ce qu'elle voulait dire. Ils avaient eu cette conversation de nombreuses fois auparavant.

"Rylie, n'ose pas recommencer à penser de cette façon." Il inclina son menton vers ses yeux. "Même si le service milliaire obligatoire se produit ici - ce qui n'est pas le cas - tu n'es pas une lâcheuse, tu es une combattante, ne laisses pas ce bâtard te démolir, ne lui donne pas cette satisfaction."