Match de Quidditch

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[PDV DRAGO]

Je me réveillai en sursaut, en me souvenant que le match contre les Serpentard aura lieu dans une semaine, et qu'il fallait donc réserver le terrain. J'allai donc voir Crabbe, quand je me suis souvenu que je lui avait demandé de le faire pour demain. Je me réallongeai donc dans mon lit, la tête pleine de question. Qu'allait il m'arriver, si j'échouais à ma mission ? Il allait me tuer, évidemment. Il fallait donc que je trouve un moyen pour faire entrer les Mangemorts dans le château. Je me levai, sortis de la salle commune et me baladai dans celui ci. Je parcourai les murs comme s'ils allaient m'aider pour rester vivant, lorsque, par une fenêtre, je vis le gros corps de Crabbe se diriger vers le terrain de Quidditch. Intrigué, je descendis les marches à la volée et me lançai derrière lui. Il avait revêtu sa cape de Quidditch et prétendait que nous avions réservé le terrain. La colère s'empara de moi, je courus le rejoindre.
-Crabbe, espèce d'idiot, je t'ai dit au moins 20 fois que c'était pour DEMAIN la réservation du terrain ! Fais un peu attention à ce que je dis, merde ! Pardon, Potter..., marmonnai-je.

Ces derniers mots m'avaient échappés... Potter dût le remarquer également, car il me lança un regard stupéfait. Je me dépêchai de partir, sous son œil étonné. Quel idiot j'ai pu être ! Je rejoignai ma salle commune et m'enfermai dans ma chambre en claquant la porte. Non seulement je m'étais conduit comme un imbécile, mais en plus, je ne savais toujours pas comment faire entrer les partisans de mon maître dans ce stupide château. Je me sentais plus con que Montague quand il a eu le tête coincée dans cette armoire à disparaître il y a longtemps. Une armoire à disparaître.. J'en avais vu une, chez Barjow et Beurk, dans l'Allée des Embrumes, avant d'entrer pour ma deuxième année ! J'avais trouvé ma solution ! Où se trouvait cette armoire à présent ? Il fallait que je parle à Montague.

[PDV HARRY, UNE SEMAINE PLUS TARD]

Ce soir était la veille de notre match contre les Gryffondor. Je me sentais légèrement stressé, mais Malefoy m'intriguait de plus en plus. Lorsque je le voyais en cours de potions, chaque jour il paraissait plus pâle et maigre que le précédent. Dès qu'il avait du temps libre, il se volatilisait.
Je sortis de mon sac encombré la carte du Maraudeur, et cherchai le petit point représentant Malefoy. Cependant, j'eu beau chercher pendant de longues minutes, il n'apparaissait nulle part. Où pouvait-il bien être ? C'était tellement étrange... Je reposai la carte et réfléchis. S'il n'était pas à Poudlard, il était sans doute à Pré-au-Lard, mais certainement pas à cette heure-ci. C'était un véritable casse-tête. Je sombrai alors peu à peu dans un sommeil profond.
Le lendemain, Ron me réveilla. Je m'habillai tandis qu'Hermione disait bonne chance à Ron. Au moment du petit déjeuner, je me décidai à lui parler.
-Ron ?
-Hummm ?
-Tu ne trouves pas que Malefoy est bizarre en ce moment ?
-Chais pas. Pas vraiment fait attention. Pourquoi ?
Je lui contai alors tous mes soupçons, selon lesquels Malefoy préparait quelque chose de louche.
-Mouais.. De toute façon, le seule chose à propos de Malefoy dont tu dois te préoccuper pour le moment, c'est qu'il n'attrape pas le Vif d'or avant toi.
-Tu as raison.
Tout en essayant de cesser de penser à Malefoy, je sortis de table et me dirigeai vers les vestiaires. Ron me suivit, l'air malade, le teint délicatement verdâtre. Nous nous changeâmes en silence. Lorsque tout le monde fut prêt, je toussotai et quelques personnes me sourièrent en souvenir d'Ombrage.
-Bien. Alors aujourd'hui, comme vous le savez, nous jouons contre les Gryffondor. Donc Coote, Peakes, n'oubliez pas que les batteurs sont toujours vers la droite, servez-vous en. Ginny, je te fais confiance, tu sais ce que tu as à faire.
Je me tournai vers Ron.
-Quant à toi, Ron, aie confiance en toi et tout ira bien.
Il m'adressa un faible sourire, puis nous nous dirigeâmes vers le terrain. À notre arrivée, une foule vert et argent se leva et nous acclama. Je serrai la main de Malefoy pour la première fois, et elle me sembla douce et chaude, ce qui m'étonna. J'enfourchai mon balai et décolai. Au bout de 10 minutes de match, Serpentard et Gryffondor étaient ex-æquo, mais toujours aucun signe du Vif. Ron se débrouillait assez bien et commençait à prendre confiance en lui. Malefoy et moi faisions des tours de terrain dans l'espoir de l'apercevoir. Soudain, une lueur dorée brilla à proximité des tribunes des Poufsouffle. Malefoy semblait l'avoir vu également, car il fonça en même temps que moi vers le Vif d'or. Nous étions à la même hauteur lorsque je refermai les doigts sur la petite balle. Mais lorsque j'ouvris les yeux, je vis quelque chose de stupéfiant.

L'inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant