IN THE NAME OF LOVE

N e u f

Je m'empresse d'aller dans la chambre de Martijn pour récupérer la clé de la voiture et le rejoindre.

Quand je découvre la voiture,  je manque de tomber par terre; c'est une Ferrari 458! (voir média) Je vais conduire une ferrari! Une photo s'impose avant de partir.
La courte séance photo terminée, je monte à bord de cette magnifique voiture en faisant attention de ne rien abîmé.

Les sièges et le volant sont en cuir de couleur beige et le tableau de bord est en ronce de noyer. Je mets la clé sur le contact est fait démarrer la Ferrari, j'appuie sur l'accélérateur pour profiter du ronronnement unique du moteur.

Je comprends maintenant pourquoi tant de gens sont passionnés par ce genre de voitures, elles sont tellement belles que rien que le bruit du moteur vous donnent envie de vous en acquérir une.

Après ce moment d'extase pour cette jolie carrosserie je quitte la villa pour rejoindre les routes méditerranéennes et mon cher ami Martijn.

Je gare l'automobile sur le parking et dès mon arrivée, les gens se retournent pour admirer la voiture italienne.

Une fois sortie du parking j'essaie de repérer le hollandais sur cette immense plage, mais comment faire ? il y a des centaines de personnes autour.
C'est par ces moments que je remercie la technologie,  je sors mon téléphone de la poche avant de mon short et compose le numéro de Martijn.

- Tu es encore à la villa ? Demande le dj à travers la ligne.

- Non je suis sur la plage mais je sais pas où vous êtes.

- Est ce que tu vois les rochers à gauche de la plage ?

- Oui.

- Eh bien je suis là.

- D'accord j'arrive.

Je raccroche et me dirige vers les énormes rochers qui se trouvent du côté gauche de la plage.

Je remarque directement le transat de Martijn, comment le rater ? Il ne peut y avoir qu'une seule personne sur Terre qui porte un short de bain avec des pizzas dessus; c'est lui.

Pour qu'il remarque mon arrivée je mets ton mon poids sur son dos.

- Je pensais pas que tu étais aussi lourde que ça.

- Anh mais quel connard ! m'exclamais-je.

- Je plaisante tu es légère comme une guêpe.

- Ouais ouais.

Je m'installe sur le transat juste à côté du sien et admire la vue.

- J'ai quand même une question. Je ris déjà à ma question.

- Laquelle ?

- À quel moment tu t'es dit que tu allais acheter un short de bain à motif pizzas ? Riais-je en regardant ce magnifique short de bain.

- Mais arrête il est beau !

- Je parie que tu as aussi la bouée en forme de pizza !

- Ouais mais elle s'est dégonflée y'a trois jours.

- Oh je suis désolée,  repose en paix bouée en forme de pizza quatre saisons,  tu resteras dans nos mémoires mais surtout dans nos bouches.

- Oui on devrait faire une prière à son effigie.

- Tu as raison;

Tous les jours de milliers de pizzas sont dévorées dans le monde,
Dévorées sans même être suppliées,