Résiste-moi tant que tu peux

Joyeux anniversaire, Emma

New-York - Mahnattan
Immeuble Mifflin
Appartement 108
Le 16 avril 2016
03 h 00

Comme tous les matins depuis qu'elle avait commencé à travailler dans le restaurant de Robert GOLD, Régina MILLS se réveillait aux aurores.

Elle restait encore allongée sur son lit et attendait 03h30 pour se lever et allait se préparer.

La tête posée sur l'oreiller, elle tentait de distinguer dans la pénombre, les formes du corps qui partageait son lit.

Anabelle FRENCH, son artiste française avec qui elle était en couple depuis six ans, était de dos, recroquevillée dans son coin du lit, à peine recouverte par la couverture.

Elle était dans la même position que quand Régina était rentrée. La brune soupira, elle n'aurait pas su dire depuis combien de temps, elles ne s'étaient pas endormies en même temps, entrelacées comme un couple.

Depuis combien de temps, elles n'avaient plus fait l'amour ? Des jours, des semaines voire des mois.

Régina se sentait coupable. Trop accaparée par le restaurant, elle en oubliait la femme qu'elle aimait.

Ses doigts tremblèrent lorsqu'elle leva sa main pour toucher le corps de sa compagne. A mi-chemin, elle s'arrêta.

A une époque, elle n'aurait pas hésiter pour un calin matinal. Avant New-York. Avant la mort de son père. Elle secoua la tête comme pour chasser le flot de tristesse qui commençait à la submerger.

Elle bloqua toutes ses pensées pour se concentrer sur les formes de Belle, ses épaules, ses hanches, ses cuisses, sur son désir qui commençait à se réveiller dans son entrejambe.

Prenant son courage à deux mains, Régina cala son corp contre celui de sa femme. Leurs corps s'emboitèrent parfaitement telles deux petites cuillères. De sa main libre, elle l'enlaça tendrement.

Dieu que la chaleur d'un autre corps lui avait manqué. Le parfum de Belle était si doux qu'elle l'avait presque oublié.

Puis de sa main, elle balaya les cheveux ondulés qui empêchaient l'accès à son cou.

La brune y déposa de chastes baisers alors que Belle commençait peu à peu à sortir de son sommeil.

Elle appuya ses baisers en mordillant la chair offerte à ses lèvres, suçota lentement le lobe d'oreille, le mordillant parfois. Voyant qu'elle ne serait pas repoussée, elle commença à caresser les hanches et les cuisses de sa Belle au bois dormant.

Les sons qu'émettait Belle l'amusa et toute hésitation disparut, elle glissa sa main entre les cuisses de Belle pour atteindre son mont de Vénus qu'elle lubrifia avec la moiteur déjà présente.

Entre deux doigts, elle fit rouler le bourgeon sensible déjà gonflé de sa partenaire qui désormais gémissait de plaisir.

A aucun moment, Régina ne cessa ses baisers dans le cou, se surprenant même à comprendre les vampires et leur soif de sang. A la place de deux trous, elle laisserait des marques sanguinolantes.

Les mouvements circulaires se firent plus intenses, les cuisses de son heureuse victime tremblaient. Instinctivement, le bassin de Belle ondulait sous cette caresse digitale. Régina menait cette danse lascive, sure d'elle, plaquant le corps de son aimée contre elle pour une douce torture.