Chapitre 16 : Du bon boulot

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Après un petit arrêt dans une boutique de fleurs, je me présentais à l'accueil du 3ème étage pour avoir des nouvelles de Jim. Je ne voulais pas entrer dans sa chambre sans savoir comment il allait. L'infirmière, Sally, me regarda d'un air désolé et me dit que Kate insistait toujours pour que personne ne les dérangent. Je lui tendis le bouquet de fleur en demandant si elle pouvait les mettre dans la chambre de Jim et dire qu'elle ne savait pas qui les avait livrés. Devant mon air de chien battu elle rajouta :

- Mademoiselle Beckett s'est absentée un moment, je vous laisse 5 minutes.

Puis elle se retourna pour ne pas me voir entrer. Il était couché sur ce lit, dans cette chambre qui ressemblait à toutes les autres chambres d'hôpital, froides, aseptisées. Des fils reliaient sa poitrine à cet appareil qui émettait un bip régulier et des perfusions allaient de son bras à la poche accroché au-dessus du lit. Il avait l'air de dormir. Je lui dis quelques mots puis sortis avant que Kate ne revienne pour ne pas créer d'ennuis à Sally qui m'avait si gentiment permis d'entrer. J'arrivais au rez-de-chaussée lorsque je la vis sortir de la cafétéria. Elle avait l'air fatiguée, ses nuits devaient être courtes et ses journées longues à attendre au chevet de son père. Elle leva les yeux et nos regards se croisèrent, ce que j'y vis furtivement me serra le cœur, de la colère, de l'incertitude, de la peur. Cette petite étincelle qui me faisait rêver quand je me plongeais dans l'émeraude de ses yeux avait disparue. Elle se détourna et entra dans la cage de fer sans m'adresser la parole.

J'étais déçu de la voir réagir ainsi, elle était tout pour moi, je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne, elle est mon oxygène, ma bulle d'air pur, je ne pourrais vivre sans elle. Je décidais donc de m'accrocher et je n'abandonnerais pas cette fois. Je me rendais donc au 12ème bien décidé à aider les gars sur cette enquête, quitte à y passer mes jours et mes nuits.

Au poste, les gars étaient plongés dans leurs dossiers, aidés par d'autres hommes en uniformes et des flics du secteur cambriolage.

- Salut les gars, ou en êtes-vous dans l'enquête du braquage du père de Beckett.

- Salut Castle, firent-ils de concert, on a plein de dossiers à éplucher car la liste des braqueurs est longue. Tu veux nous aider ? demanda l'irlandais.

- Bien sûr, je suis venu pour ça.

Montgomery me vit depuis son bureau et sortit à ma rencontre.

- Salut Rick, as-tu des nouvelles de Jim et de Kate.

- Oui, j'ai pu voir deux minutes Jim, rien de nouveau il est toujours dans le coma et Beckett, je ne sais pas, elle ne veut pas me voir.

- Ah ça c'est tout elle, dans les coups durs elle se renferme et ne laisse personne entrer dans sa bulle de tristesse, mais ça lui passera tu verras.

- Je l'espère, bon je vais aller aider les gars, si je peux ?

- Bien sûr que tu peux Rick, toute aide est la bienvenue.

Arrivé vers les deux flics, ils m'indiquèrent le bureau de Kate ou ils avaient préparés des dossiers à relire et sur son ordi des recherches à effectuer. A bout de deux heures de recherches infructueuses je me permis une petite pause-café pour me booster et me donner du courage. L'odeur du café me fit déconnecter et l'espace d'un instant je repensais aux bons moments partagés avec Kate et les bros autour de ce breuvage. Revenant à la réalité, je me rassis au bureau et replongeais dans la pile de dossiers qui diminuais gentiment mais surement.

J'avais passé la journée à éplucher des dizaines de dossiers et chercher des infos sur son PC mais rien, je n'avais rien trouvé de nouveau. Espo s'approcha de moi.

le coup de la panneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant