Chapitre 26 : Une soirée entre amis

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bonsoir tout le monde,

ici comme il y aura plusieurs personnes, j'ai mis les initiales pour comprendre qui parle.

bonne lecture.

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RICK

Encore une fois je n'avais pu me retenir de charrier ma mère sur son incrustation chez moi, ce qui devait être un dépannage de deux à trois semaines s'était mué en plein temps depuis trois ans. Mais comme on a qu'une maman, il fallait que j'en prenne soin. Mon père, que je n'avais pas eu la chance de connaitre avait laissé ma mère seule pour m'élever, elle avait du mérite car je n'avais pas été un gosse facile, très bagarreur, je ne supportais pas l'injustice et lorsque des grands s'en prenaient à des plus faibles qu'eux, je me devais de les protéger et cela finissait souvent en bagarre. Je connaissais le bureau du principal comme ma poche et ma mère avait souvent été convoquée, elle ne m'avait jamais puni, elle m'expliquait simplement que je finirais mal mais un jour elle prit la décision de me mettre en pension. Là je réalisais que je l'avais fait souffrir et qu'elle ne savait plus quoi faire avec moi. Elle méritait mon respect et tout l'amour que je pouvais lui donner, ce que je m'appliquais à faire depuis des années même si j'aimais beaucoup la chambrer à ce sujet.

- Ha ha très drôle fiston. Mais que dirais-tu si je t'annonçais que j'avais trouvé un appart et que je partais vraiment m'installer ailleurs ?

J'en restais cois, elle me fixa riant de me voir sans réaction. Elle monta à l'étage se préparer pour sa soirée alors que moi, je n'avais toujours pas bougé du milieu du salon. Je fus sorti de ma léthargie par ma petite amie qui sortit de notre chambre.

- Hey Rick ça va ? Tu es tout pâle.

- Hmmm, oui ça va. Alors on se met aux fourneaux ?

- OK mais t'es sure que ça va ?

- Oui, c'est juste mère qui m'a fait une plaisanterie, enfin je crois.

- Alors chef, on commence par quoi ?¨

- D'abord le dessert parce qu'il doit reposer au frigo au moins deux heures et ensuite le plat.

Elle s'approcha de la stéréo et envoya le CD qui s'y trouvait, une musique entrainante sorti des haut-parleurs, le groupe Simple plan se fit entendre et c'est en chantant que les deux cuisiniers que nous sommes se mirent en action. La cohabitation dans la cuisine se fit très naturellement comme si nous accomplissions une chorégraphie bien précise. Nous nous croisions de près, parfois de trop près ce qui donnait lieu à un échange de bisou, à une caresse, à un clin d'œil, cela me confortait dans la décision que j'avais prise, restait maintenant à savoir si ma belle accepterait ma proposition.

Le dessert était au frigo, et le plat avait bien avancé, je n'avais plus qu'à mettre les lasagnes dans un plats et enfourner. Méritant une petite pause, je me plaquais contre le dos de Kate et posais mes lèvres dans son cou.

- Tu as un bon gout de framboise.....

- Et à cause de qui dis-moi ? Qui m'a tartiné de coulis ? Maintenant je suis toute collante.

- Si tu veux je peux t'aider à prendre une douche, tu auras besoin d'aide pour te savonner là. Je déposais un baiser dans sa nuque. Et puis là ! Je dégageais son épaule et y posais mes lèvres. Et puis ici !

Appréciant cette douce torture, elle inclina la tête me donnant encore plus accès à son cou, je laissais trainer mes lèvres derrière son oreille ou je la savais très sensible mais du bruit dans les escaliers nous sortit de notre moment de tendresse. Mère avait fait son apparition, toujours aussi élégante.

le coup de la panneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant