Chapitre 42 : Toutes les femmes de ma vie

351 20 3
                                    

voilà voilà, c'est bientôt la fin...

-------------------------------------------------------------------

RICK

Je sortais enfin de cette réunion interminable chez mon éditeur, les dernières formalités pour la sortie de mon nouveau livre, Vague de chaleur, inspiré par ma magnifique muse, étaient enfin réglés. La date de présentation, le lieu sur le toit d'un des plus grand palace de New York et la tournée de promotion qui allait suivre, tout était organisé. J'allais enfin pouvoir apprécier les jours de repos qui se profilaient à l'horizon en compagnie de ma petite amie.

Avant de quitter le building, je passais par le bureau de mon agent. Paula se démenait pour moi et elle avait encore fait des miracles. Elle avait pu obtenir ce qui me tenait le plus à cœur en ce moment et je voulais la remercier pour tout ce qu'elle faisait pour moi, j'en avais eu plusieurs des agents, des foireux, des grippe sous, des jemenfoutistes, mais Paula elle, elle sortait du lot, elle était unique.

Je quittais son bureau mon petit colis sous le bras heureux en pensant à la surprise qui allait, j'en étais sûr, réjouir ma petite amie. Je profitais de la tombée du jour pour flâner dans les rues, l'agitation à l'approche des fêtes conférait à Big Apple un air de ruche, sans cesse en mouvement, un bruit bourdonnant mais une telle douceur de vivre. Je suis né à New York, j'y ai grandis et je ne pourrais vivre ailleurs qu'ici. Un vrai new-yorkais. Les rues illuminées de milliers d'ampoules colorées reflétaient mon état d'esprit, gai, joyeux, heureux. Oui, moi Richard Edgard Alexandre Rodgers Castle était le plus heureux des hommes sur cette terre. J'avais dans ma vie trois femmes formidables :

Celle qui m'a donné la vie, ma mère, mon amie, ma première fan, elle est tout pour moi et j'ai beau souvent la taquiner, je l'aime ma maman.

Alexis, la prunelle de mes yeux, celle qui m'a pratiquement éduqué, (j'ai dit pratiquement) mon rayon de soleil, elle est ma fierté au quotidien.

Et la troisième mais pas la moindre, Kate, mon amour, celle qui a réanimé mon cœur que je croyais éteint. Celle avec qui je passe mes nuits mais aussi mes jours, ma muse, ma Nikki Heat, celle avec qui je veux me marier, fonder une famille, une grande famille.

Sortant de mes pensées je me rendis compte que mes pas m'avaient mené devant Rockefeller center ou un gigantesque sapin de Noël trônait fièrement devant la patinoire créée pour les fêtes. Des gens, jeunes et moins jeunes glissaient allégrement sur la glace. Les cris des enfants, les applaudissements des parents, tout ce bonheur réchauffait les cœurs refroidis par la température hivernale. Je fendais la foule de spectateurs et me rendais dans l'agence immobilière du coin de la rue pour finaliser mon dernier cadeau. Ceci fait, je pris la direction du loft, toujours en marchant, admirant les vitrines, les immenses personnages qui décoraient les ruelles et les petits étals des marchands d'articles de Noël en tout genre. Je levais la tête lorsqu'un flocon s'échoua lamentablement sur le bout de mon nez. Le ciel s'était obscurcit et des plumes blanches commençaient à tomber sur la ville, ses gratte-ciels et ses habitants. Nous aurons un Noël blanc et cela réjouissait mon cœur d'enfant.

Comme la neige tombait plus abondamment, j'avais fini par prendre un taxi, et lorsque celui-ci me déposa devant mon immeuble, je me retrouvais nez à nez avec Nathan. Il me vit de loin et attendit à l'abri sous le porche que je rejoigne.

- Bonsoir Rick. Comment allez-vous ?

- Hey bonsoir Nathan, je vais bien merci. Et toi ?

- Merci, je vais bien. Je suis juste passé amener les cours à Alexis et lui dire au revoir. Et j'ai vu aussi votre mère et Kate.

le coup de la panneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant